42,8% des étudiants diplômés placés en moins de trois mois

En somme, près de 69 % des diplômés ont intégré le marché du travail en moins de trois mois, à savoir que 6 % ont trouvé un emploi à temps partiel dans leur domaine, que 10 % ont trouvé un emploi en fonction d’une formation antérieure et que 10 % a trouvé un emploi non lié à leur domaine d’études.  

Il s’agit là de données optimistes, puisqu’en 2009, c’est 69,8 % des titulaires d’un baccalauréat et 78,7 % des titulaires d’une maitrise qui avait intégré un emploi à temps plein ou partiel, mais ce, 20 mois après leur diplomation.

Le sondage indique également que la majorité des diplômés vit dans la région de Québec, la ville offrant d’excellentes perspectives d’emplois actuellement. En septembre dernier, le taux de chômage y était de 5,8 %, faisant de Québec l’une des villes au taux de chômage le plus bas au Canada. À titre comparatif, le Canada affichait en septembre un taux de chômage de à 7,3 % et la ville de Montréal à 8,4 %.

L’avenir incertain

Les trois prochaines années seront déterminantes pour le Québec. Questionné à propos de l’avenir des travailleurs québécois, M. Richard Buteau, directeur du SPLA, a souligné le vieillissement de la population comme facteur déterminant. Le domaine public présentera de nombreuses perspectives d’emploi. « Au gouvernement du Québec, l’année 2011, 2012 et 2013 sont des années charnières, car on devra renouveler une bonne partie de la fonction publique où les gens sont en âge de prendre leur retraite. » a-t-il précisé.  

Par contre, l’avenir de l’emploi demeure imprévisible. « Actuellement, la situation économique est tellement volatile et fébrile qu’un jour ou l’autre on ne sait pas si une crise mondiale peut survenir » prévient-il. Malgré tout, le directeur du SPLA pense que la formation universitaire, l’expérience et les compétences ouvrent une multitude de possibilités. En ce qui concerne les frais de scolarité, l’augmentation de 1625 $ n’augmenterait pas la valeur des diplômes ou le taux de placement selon M. Buteau. « Pour les entreprises, que l’étudiant paie plus cher ou non, son diplôme a la même valeur. Ce qu’elles ont besoin, c’est d’une main-d'œuvre qualifiée. » a-t-il fait remarquer. 

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