Bilan 2008-2009 de la CADEUL

1 // Quelle est la réalisation dont vous êtes le plus satisfait(e)?
2 // De quoi êtes-vous déçu de votre année à l’exécutif?
3 // Quels seront les défis qui attendent votre successeur?
4 // Le mouvement étudiant lavallois est-il en bonne santé?

Catherine Leblanc // VP aux communicatons
1 // Une grosse partie de mon mandat a été de mettre de l’ordre et donner une cohérence à mon poste. Il y a aussi eu la semaine de la grève des professeurs. Le poste des communications a pris toute son importance cette semaine-là. Ça a été une semaine extrêmement occupée, en termes
de coordination.

2 // Malgré tous les efforts que l’on va faire pour informer les étudiants, tous les courriels que l’on peut envoyer, la publicité dans les journaux, et je crois que l’information est facilement accessible pour ceux que ça intéresse, il y a toujours quelqu’un sur le campus qui ne sait pas c’est quoi la CADEUL. Je trouve cela profondément décevant.

3 // Réactualiser les communications. Il y a des technologies que l’on n’exploite pas encore suffisamment. Il y a tout plein de choses qui existent aujourd’hui dans l’univers des communications et la CADEUL doit suivre, pour continuer de bien informer ses membres.

4 // En général, on est sortis d’un certain creux de vague. Il recommence à y avoir un certain intérêt, plus de politique sur le campus. Il n’y a jamais eu autant de participation dans nos instances. Néanmoins, il reste beaucoup de chemin à faire. Ce que j’aimerais, c’est que les étudiants ne soient pas seulement mobilisables en temps de crise, mais mobilisables en tout temps.


Olivier Jégou // VP aux affaires externes
1 // Avoir réussi à coaliser et entretenir le mouvement des indépendants à l’extérieur de l’Université Laval. La CADEUL est une grosse organisation et elle a aidé des organisations plus petites, qui n’ont pas nécessairement les ressources pour s’organiser au niveau politique. Nous avons su être un bon leader cette année.

2 // Le fait qu’il nous manquait quelqu’un aux affaires institutionnelles a fait qu’il a fallu s’organiser et travailler pour faire survivre la CADEUL à ce niveau. Ça a fait perdre du temps. Au niveau municipal, on ne s’est pas assez impliqués.

3 // Faire reprendre du poids à la CADEUL dans les instances régionales. De reprendre la place qu’on avait et de faire revivre des instances régionales comme la FRAEQ (Front régional des associations étudiantes de Québec). Rallier le campus autour de positions communes pour faire avancer la Table de concertation. Le défi sera d’être le plus ouvert possible tout en défendant le mandat de la CADEUL auprès de la Table.

4 // La CADEUL fonctionne assez bien. Il y a tout de même un exercice de réflexion à avoir sur notre mouvement et ses fondements. Je crois qu’à Laval, le mouvement est en bonne santé. Il n’est pas aussi contestataire que je le souhaiterais, mais il est vivant.

 

Catherine Ménard // VP aux finances
1 // D’avoir été capable d’aller chercher des partenaires partout sur le campus et même dans le milieu communautaire de la région pour concrétiser le projet de halte-garderie. Ce qui fait qu’on a un comité qui représente des gens de partout à l’Université qui travaillent sur le projet, qui se rencontre avec une certaine régularité. Ce sont des gens qui veulent faire avancer le projet.

2 // Les services de la CADEUL ne sont pas bien connus. Ces instances ne le sont pas tout le temps. On aimerait qu’il y ait un plus gros
engouement. Ses services sont utilisés, mais les gens ne savent pas nécessairement que c’est la CADEUL. Beaucoup d’étudiants ne savent pas qu’on est là pour les aider sur tous
les plans.

3 // De conclure l’entente pour le Super PEPS. Et continuer de pousser pour mieux faire connaître la CADEUL.

4 // Je pense que cette année et l’année dernière, il y a eu une grosse participation. Avec le projet de Table de concertation qui se concrétise, ça donne un second souffle au mouvement lavallois et national. Je crois que ça va permette d’amener des changements.

 

Stéphanie Gignac-Lord // VP aux affaires internes
1 // Assurément, le Show de la rentrée. On a eu un Show de la rentrée hors du commun. C’est le plus gros spectacle à jamais avoir été présenté sur le campus universitaire. Beaucoup de logistique, mais tout c’est bien passé. On a eu près de 8000 spectateurs.

2 // La relation avec le Service de sécurité et de prévention. C’est quelque chose qui a pris beaucoup trop de temps dans mon mandat pour ce que ça devrait être. On a senti qu’il y avait un grand changement. Peut-être qu’il ne se passe pas assez de choses sur le campus pour eux. Je ne pense pas que les étudiants ont le désir d’aller à l’encontre des règlements de l’Université.

3 // Ramener les gens sur le campus. Avec l’apparition de nouveaux bars autour du campus, de nouvelles infrastructures, les étudiants ont commencé à sortir du campus. La fermeture du Grand Salon en a témoigné.

4 // Le mouvement lavallois, cette année, a été vraiment vivant. Les dernières années avaient été plus difficiles. Il commence à y avoir une recrudescence, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Je pense que les étudiants recommencent à s’intéresser à ce qui se passe autour d’eux.

 

Maxime Gagné // VP à l’enseignement et à la recherche
1 // Le règlement disciplinaire. On est arrivé en mandat où on avait un dossier où l’Université voulait insérer des articles un peu répressifs. On a réussi à régler ça à l’interne, à force de persuasion. Aussi, le travail d’information auprès des étudiants lors de la grève des professeurs, où nous avons réussi à imposer nos idées par rapport à ce qui aurait dû être fait. Je crois que ça a accéléré le règlement dans ce dossier.

2 // La CADEUL n’est pas quelque chose de facile sur le plan humain. On a toujours l’impression de ne pas en avoir fait assez. En enseignement recherche, on se retrouve sur beaucoup de comités. On manque de temps pour faire de l’interne, de la recherche sur d’autres enjeux. C’est ma déception. Le manque de temps.

3 // Il y a trois dossiers. La gouvernance des universités, le financement des universités.  Pas nécessairement à combien, mais comment elles sont financées. Sur le plan académique, la déclaration des droits des étudiants est appelée à être révisée. C’est un dossier sur lequel il va devoir travailler.

4 // Il est très dynamique. Les étudiants s’impliquent beaucoup à l’Université Laval. Il y a des myriades de comités dans les associations étudiantes. Le problème, c’est que les étudiants manquent d’indignation. Il se font manger la laine sur le dos par plein de monde.  Ils ne sont pas assez rassemblés.


Simon Bérubé // Président
1 // Avoir eu la chance de travailler avec le REMDUS pour l’élaboration de la Table de concertation. La participation des délégués au caucus également. Nous avions toujours une soixantaine d’associations au caucus. Je pense que c’est le prélude à une très bonne possibilité de mobilisation.

2 // Probablement la difficulté de mobiliser les gens pour la cause étudiante. Les gens sont mobilisés, mais c’est très éclectique. Ils se mobilisent pour tout un tas de sujets, si bien que la portion de gens qui se mobilise pour la cause étudiante est plus petite. C’est un phénomène sociologique dont il faut prendre acte et qu’il faudra prendre en considération dans nos actions à venir.

3 // Compléter l’entente du Super PEPS pour la halte-garderie, donner le coup d’envoi à la Table de concertation pour assurer un bon départ et une pérennité et garder une cohésion et un campus uni.

4 // À Laval, le mouvement est en bonne santé. Même si on aurait besoin de plus de mobilisation. On sent que le cycle de mobilisation veut recommencer. Au Québec, avec la Table de concertation, ça va être un changement majeur comparativement à l’état de la situation des cinq à dix dernières années. Il va y avoir une nouvelle voix, et cette voix sera de plus en plus écoutée et reconnue.

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