Docteur Laliberté

Le célèbre saltimbanque et philanthrope avait visiblement du mal à contenir son enthousiasme lorsqu’il a été présenté à la foule, successivement par Denis Brière, recteur de l’Université, Régis Labeaume, maire de Québec et Jean Leclerc, président de la Société du 400e anniversaire de la capitale. Il a arboré un sourire contagieux lors de son allocution et en a profité pour dérider les spectateurs, en remerciant malencontreusement l’Université de Montréal de cet honneur, plutôt que l’UL. «Au moins, je vous ai fait rire!», ajoutera-t-il.

L’événement, attirant quelques centaines de personnalités de la communauté universitaire, de la ville de Québec et des milieux sociaux et politiques, s’est tenu au Théâtre de la Cité universitaire, permettant ainsi aux étudiants de pouvoir assister à la cérémonie. Questionné sur le sujet, le président de la CADEUL, Simon Bérubé, a interprété cette ouverture à tous comme un signe de la volonté de l’Université d’être plus impliquée au niveau de la communauté et de la ville.

Un lien particulier avec l’Université
Monsieur Brière a aussi confié qu’au départ, Guy Laliberté, qui est originaire de Québec, s’était montré réticent et avait refusé plusieurs honneurs semblables de la part d’autres universités québécoises: «Il n’était pas très chaud, il a fallu le travailler.» Le nouveau docteur a cependant paru charmé par l’attention et les ovations et a multiplié les photos et les accolades à sa sortie de l’amphithéâtre.

Au sujet de l’éducation, Guy Laliberté semblait avoir un message clair à transmettre: on ne peut limiter son expérience qu’à des diplômes, bien que la formation soit importante. Interrogé si son manque de diplômes avait constitué un problème au début de sa carrière, il a voulu rappeler qu’il n’y avait pas qu’un chemin pour parvenir à ses fins. «Si tu veux voir ce qu’il y a sur la terre, il faut que tu prennes ton baluchon, il faut que tu partes», a-t-il résumé, en ajoutant qu’il encourageait aussi ses enfants à poursuivre leurs études.

De grands projets pour l’après-400e
Le doctorat honoris causa peut aussi être remis à des personnalités internationales. Le recteur Denis Brière a rappelé certains projets, dont ceux de décorer Al Gore, Bill Clinton, Bill Gates et Oprah Winfrey, des projets qui devraient évoluer au début de 2009. Il a aussi souligné l’importance de la collaboration avec la Société du 400e pour la série de doctorats attribués au cours de 2008, série qui devrait se terminer plus tard cette année, avec la cérémonie en l’honneur de Jean Légaré.
 

Consulter le magazine