Un colloque historique

Les 3, 4 et 5 février seront des dates à retenir pour les étudiants intéressés à l’histoire et à ses recherches actuelles. Cette année, plusieurs passionnés canadiens, américains et européens viendront présenter l’état de leurs recherches. Ils souhaitent ainsi pouvoir transmettre et recevoir des idées et des conseils qui leur permettront d’enrichir leurs travaux. Selon Valérie Gagnon, présidente de l’association Artefact, qui organise le colloque, même si certains thèmes abordés restent pointus, «l’accessibilité aux séances du colloque dépend des sujets. Certains sont plus familiers que d’autres, tels que l’Antiquité et le Moyen Âge».

Ce qui a beaucoup surpris la présidente d’Artefact, c’est l’ampleur qu’a pris le colloque cette année. «On s’attendait à ce que ce soit comme l’année passée, où l’on avait reçu une cinquantaine de conférenciers, mais on en accueille maintenant une vingtaine de plus pour un total de 73 conférences!», explique-t-elle. Mme Gagnon pense sérieusement que «le 400e a eu un impact incontestable sur le Québec en lui donnant une visibilité internationale». Elle a remarqué une hausse d’inscriptions provenant de la France, qui n’avait pas offert autant de candidats l’année précédente. «On a eu des inscriptions de l’Afrique et de l’Inde qui se sont finalement désistées, mais ça reste qu’on n’avait jamais vu ça!», renchérit-elle. Selon la présidente, ce colloque international reste «l’un des plus gros au monde, car la France n’a pas développé ce genre de colloque étudiant».

Un événement riche et rassembleur
Des étudiants d’Italie, de France, des États-Unis et de plusieurs universités du Canada viendront présenter des recherches en différents domaines, notamment en histoire, en études anciennes et en ethnologie. D’autres sujets seront abordés, tels l’art et les idées politiques à travers l’histoire. Également des sujets d’étude touchant directement les Québécois seront traités comme le chantier-école en archéologie au site de l’îlot des Palais, la Saint-Jean Baptiste, la pratique de la généalogie au Québec, et bien plus.

Pour l’équipe de l’Association étudiante, ce colloque international organisé depuis 9 ans reste unique. «Ce qui nous distingue, c’est que nous n’imposons pas de thématique et que nous offrons à tous les étudiants de 2e et 3e cycles une tribune afin qu’ils puissent venir y présenter soit un chapitre de leur thèse ou de leur mémoire, soit leurs résultats préliminaires, ou encore leur méthodologie», soutient Valérie Gagnon. «Cela leur permet d’avoir des avis de leurs collègues d’études et de vivre une expérience importante dans la vie d’un étudiant, en plus de les faire avancer dans leurs recherches», conclut-elle.

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