Ce mémoire a été présenté le mardi 5 octobre dernier à l’occasion d’une rencontre avec les représentants de la ville ainsi que d’autres organisations préconisant le vélo comme mode de déplacement urbain. Pour Christophe Navel et Jonathan Charlebois, respectivement président et vice-président de la Coop, tous deux étudiants à l’Université Laval, la création de la colonne vertébrale d’un réseau cycliste ne peut qu’être bénéfique. En plus de favoriser l’atteinte des objectifs de la ville de Québec pour 2018, soit une part modale des déplacements en vélo de 3%, elle permettra aussi de changer les mentalités en démontrant que le vélo peut aussi être un moyen de transport utilitaire.
Selon les prévisions de la ville, prêts de 44 000 personnes devraient venir s’installer sur le territoire de Québec d’ici 2021, ce qui représente un taux de croissance annuelle inférieur à 1%. Dans l’urgence créée par cet accroissement, le plan de mobilité durable a pour objectif de faire revenir la part des déplacements en voiture à ce qu’il était en 2000, soit à 58% alors que nous nous situons actuellement autour du 72%. Il s’agit donc de réduire l’impact de la circulation sur le développement normal d’une ville en expansion.
Pour ce faire, les organismes proposent donc diverses solutions d’installation ainsi que diverses transformations routières. L’axe routier entre l’université Laval et la colline parlementaire semble être préconisé par plusieurs acteurs de changement. Le milieu universitaire, une fois de plus, apporte des idées nouvelles et veut modifier le paysage urbain qu’il habite.
