Le qualificatif « chargée » pour décrire l’année 2012-2013 de la CADEUL est faible. En cette période de contestation étudiante, l’association étudiante qui représente tous les étudiants de premier cycle de l’Université Laval a dû faire des pieds et des mains tout au long du processus.

CADEUL : une année très chargée !

Le qualificatif « chargée » pour décrire l’année 2012-2013 de la CADEUL ( Confédération des Association des étudiants et étudiantes de l’Université Laval ) est faible. En cette période de contestation étudiante, l’association étudiante qui représente tous les étudiants de premier cycle de l’Université Laval a dû faire des pieds et des mains tout au long du processus.

Jérôme Boucher

Courtoisie : Claudy Rivard
Courtoisie : Claudy Rivard

En effet, après la contestation étudiante et la mise en place de la loi 78 (devenue loi 12 par la suite), la CADEUL a dû se préparer au Sommet de l’Enseignement Supérieur promis par le nouveau gouvernement minoritaire du Parti québécois.

«Les associations étudiantes se sont mobilisées afin de se positionner pour le Sommet», précise le nouveau président de la CADEUL, M. Guy-Aume Descôteaux.

On peut aussi penser à la mobilisation autour du projet «Cuisine Campus» dont nous avons fait état au cours des dernières semaines à Impact Campus. À ce jour, le projet de reprise des installations alimentaires par les étudiant(e)s a récolté plus de 2000 appuis sur le site web www.cuisinecampus.com.

«Le campus regorge d’expertises en tout genre. Cuisine Campus serait un excellent tremplin de formation pour de nombreuses facultés, en sciences de l’administration ou en sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ajoute M. Descôteaux.

La CADEUL, représentée au national par la TaCEQ (Table de Concertation Étudiante du Québec) s’est aussi penchée sur le programme particulier d’urbanisme sur le campus en plus de déposer des recherches et des avis pour mieux documenter l’organisation. Sans compter les nombreuses assemblées générales de la Confédération.

Pour ce qui est de l’année prochaine, M. Descôteaux la voit avec optimisme. «Il y aura beaucoup de chantiers sur l’éducation supérieure. Déjà, en mars dernier, nous avons appris que le gouvernement ajoutait 25M$ pendant 5 ans (125M$ total) pour l’aide financière aux études».

«On va aussi poursuivre nos efforts en ce qui a trait au projet Cuisine Campus. Maintenant qu’on a sensibilisé les gens aux bienfaits du projet, nous allons maintenant faire des propositions plus concrètes sur l’offre de service», renchérit M. Descôteaux. «Il y a aussi le dossier de halte-garderie qui avance à grands pas. Nous sommes actuellement en discussion avec la CPE La Petite Cité en ce sens. Ça avance bien!»

M. Descôteaux a aussi le laisser-passer universel du RTC (Réseau de Transport de la Capitale) et de la STL (Société des Transports de Lévis) dans sa liste de dossiers prioritaires. Il précise d’ailleurs que la CADEUL travaille de concert avec l’AELIÉS (Association des Étudiantes et Étudiants de Laval Inscrits aux Études Supérieures) sur ce dossier. «Nous attendons avec impatience une mise-à-jour des chiffres pour corroborer les nôtres. C’est d’ailleurs un point central de notre rédaction de plateforme électorale municipale, en vue des élections de novembre 2013, accompagné de mesures sur les logements et sur l’aménagement des espaces. Nous travaillerons aussi très fort pour faire sortir le vote étudiant aux élections municipales qui, habituellement, est plutôt faible».

M. Descôteaux ajoute aussi à sa liste prioritaire l’obtention d’une mise-à-jour sur l’explosion de l’offre des cours à distances dont certains sont des cours obligatoires pour certaines facultés. «On veut mesurer tous les impacts possibles dans ces facultés. On veut aussi savoir si l’offre de cours à distance correspond à la demande. Le nouveau président de la CADEUL compte aussi faire les point, très bientôt, sur le récent départ de l’Université Laval de la CRÉPUQ (Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec). «On veut être bien certains de se comprendre et éviter les flous administratifs à ce niveau-là».

Ce sont, en somme, les grandes lignes directrices de la CADEUL pour l’année 2013-2014. M. Descôteaux, sachant très bien que des surprises peuvent s’ajouter à cette liste déjà longues de «missions», insiste pour voir la prochaine année d’un bon oeil.

Pour plus d’informations sur la CADEUL, rendez-vous au : www.cadeul.com

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