Débat sur le campus

Pour Jean Provencher, l’enjeu de société que représente le développement des gaz de schiste au Québec est trop grand pour être orienté par les médias. Il faut plus selon lui. « Que vous soyez pour ou contre, le débat permettra de toucher tous les aspects de cette industrie », a fait savoir Jean Provencher lundi. « Le débat est orienté dans les médias et c’est la même chose dans l’opinion publique », a-t-il déploré.

M. Provencher,  qui ne s’avoue ni pour ni contre l’industrie des gaz de schiste et qui animera  ce débat, estime qu’actuellement, « les représentants des entreprises sont tirés à boulets rouges ». Le débat « leur permettra de s’exprimer librement sur le sujet », croit-il.

Tous les partis politiques provinciaux ont été invités à assister  à l’événement. Seul Serge Roy de Québec Solidaire a confirmé sa participation pour le moment.

Appel aux étudiants

M. Provencher interpelle les étudiants et veut les inciter à participer à la discussion. « Nous voulons que les étudiants, les jeunes, prennent position dans le débat », a-t-il fait savoir. « La jeunesse a le rôle de définir l’avenir de nos sociétés », a-t-il ajouté. De prendre position, c’est également une demande de Jean Provencher formulée à toute la population du Québec. « Il faut que les gens comprennent les enjeux et qu’ils prennent une décision », a déclaré M. Provencher.

Par ailleurs, avant le débat, le Commissaire au développement durable du Québec, M. Jean Cinq-Mars, donnera une conférence d’information sur l’industrie des gaz de schiste, afin de démystifier quelques aspects et que les panélistes aient la même information pour débatte du sujet.  Des extraits vidéo, des panels et des experts seront également utilisés pour répondre aux questions des participants.

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