Denis Brière discret

 

Rencontré vendredi matin à la grande conférence du Sommet de l’hiver 2012 à laquelle il assistait au Palais des congrès, M. Brière a déclaré ne pas vouloir se prononcer pour des raisons d’éthique personnelle. « Je ne vais pas gérer l’Université de la même façon en devenant recteur candidat », a expliqué M. Brière. « Je ne suis pas en campagne électorale. Ceux qui le sont le sont », a-t-il ajouté lors de ce bref entretien.

Néanmoins, il ne serait pas surprenant qu’il se lance à nouveau dans la course cette année. La liste officielle des candidats sera dévoilée le 20 mars prochain. « Advienne que pourra le 1er mai, je serai recteur jusqu’au 1er juin », a-t-il finalement lancé.

Trois candidats en piste

La course au rectorat, qui débutera le 20 février, se poursuivra jusqu’au vote, par les membres du collège électoral, le 1er mai prochain.

Trois candidats ont déjà manifesté leur intention de se lancer dans la course. Il s’agit d’Esther Déom, professeure au Département de relations industrielles, de François Blais, doyen de la Faculté des sciences sociales et Robert Mantha, doyen de la Faculté des sciences de l’administration.

Mme Déom a notamment été présidente de plusieurs comités et directrice de département et de programmes à l’université. Elle a aussi été présidente du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL), en plus d’avoir participé à l’instauration de l’équité salariale dans des entreprises. Sur son site web, elle affirme ouvertement que « l’Université Laval ne doit pas être une entreprise au service de quelques individus, mais plutôt une grande institution au leadership rassembleur » et elle souhaite redonner ses lettres de noblesse à l’université en termes de « gestion et de bonne gouvernance ». Si elle est élue, Mme Déom deviendrait la première femme à occuper le poste de recteur.

En plus d’être le doyen de la faculté des Sciences sociales depuis 2006, François Blais a quant à lui assuré la direction du Département de science politique et est un des spécialistes des questions liées au revenu minimum garanti au Canada. En entrevue au journal le Soleil la semaine dernière, M. Blais a affirmé qu’il souhaiterait mettre la priorité sur la qualité de l’enseignement et de la recherche. Selon M. Blais, au cours des dernières années, « il y a eu  une diminution de la qualité de l’encadrement des étudiants ». Il désire aussi travailler à restaurer la notoriété de l’Université Laval à l’international, affirmant que l’université est en constant « recul ».

Le plus récent candidat à s’être présenté publiquement est Robert Mantha, doyen de la Faculté des sciences de l’administration.

Depuis sa fondation 1852, 25 recteurs se sont succédés à la tête de l’Université Laval. 

Crédit photo : courtoisie Université Laval

Consulter le magazine