… à ce qu’on peut dire pour détruire l’image de quelqu’un. Le site web failqc.com publiait récemment une copie numérisée des chroniques de Richard Martineau et de Michel Hébert. Le lead de M. Hébert se trouve à être… le premier paragraphe du texte de Martineau. Plagiat? Simple erreur de montage? Mystère!
La seule chose que l’on sait est que peu après la publication de sa chronique, Richard Martineau a publié un erratum sur son blogue pour s’excuser et rassurer les lecteurs. Il ne s’agissait pas de plagiat, ni de sa part ou de celle de M. Hébert. Une simple erreur de montage. C’est ce qui est dit. La vérité reste inconnue. De croire les journalistes en question serait comme de faire confiance à un étudiant qui dit: «Ben non! J’ai pas copié! Je lui demandais juste si elle avait de la gomme.»
Je ne dis pas que ces deux journaliste d’expérience disent de la merde je dis simplement que c’est étrange… Sauf que les gens qui crient au scandale vont, je crois, un peu trop vite. C’est sûr que c’est très facile de ruer dans les brancards quand on déteste une entreprise comme Quebecor et de cracher au visage des journalistes qui ont fait une erreur.
Je ne suis pas un amateur de la manière de faire de PKP. Loin de là. Simplement, il faut être un brin objectif, même quand on haït quelqu’un. Même quand c’est Martineau. Il faut lire la chronique des deux journalistes en question pour se rendre compte que le segment qui se retrouve dans la chronique de Richard Martineau, n’a pas de lien direct avec son propos.
Il parle du maire Labeaume et s’enligne pour une belle grande tirade sur le faux besoin des gens pour un nouvel amphithéâtre, qu’on a de plus grandes priorités et tout ce qui a déjà été dit. Pas de rapport avec le Conseil du Trésor. Pas vraiment de quoi créer une commotion. À moins que…
Un mélange explosif
À moins qu’un graphiste ne se trompe au moment de monter les chroniques dans le journal et n’incluse par erreur un segment du texte de Hébert dans la mauvaise chronique. Alors là, la petite chronique inoffensive devient bien vite un baril de poudre dans la chaloupe en feu de Martineau…
On devient vite hargneux quand on se rend compte des erreurs des autres. C’est drôle comme les gens sont contents quand les chroniqueurs «blastent les méchants». Sauf qu’on les haït dont bien quand ils commencent à dire ce qu’on ne veut pas entendre ou bien qu’ils font une erreur. Grosse erreur, certainement, mais une erreur tout de même.
Les chroniqueurs sont un peu comme la police. On est donc bien content quand ils arrivent au bon moment pour nous sauver les fesses ou bien quand on les voit attraper «les méchants». Mais quand ils nous donnent un «ticket», alors là on les traite de chien de tous les noms à faire raidir les poils de barbe de Jésus sur sa croix.
On ne sait pas. C’est peut-être un gros «scam» bien camouflé par Quebecor. Une grosse «crosse» médiatique orchestrée par le grand manitou PKP ou même par le Premier ministre lui-même…
Ou bien c’est simplement une erreur.
