Le marché des livres usagés s’informatise pour améliorer son service

Informatisation : la première étape

Le principe est simple : permettre aux étudiants de revendre leurs livres ou d'en acheter à prix moins élevés. Avec l'informatisation du système, les étudiants pourront enregistrer leurs livres à la maison à partir du site Internet et «consulter la disponibilité des livres avant de se déplacer et ainsi accélérer le service.» Le MLU se tient encore cette année au deuxième étage du pavillon Charles De Koninck de l'Université Laval.

Concurrencer le livre neuf
Cette première étape de développement consiste à enregistrer ses livres sur le site Internet. Les étudiants peuvent donc dès maintenant aller effectuer une recherche pour savoir si un livre est disponible et à quel endroit il se trouve dans le MLU. «Le but c'est de faire concurrence au livre neuf, qui est toujours disponible, au même endroit et à tout moment. Jérôme Morin-Drouin, architecte et développeur de l'application web, souligne que les étudiants préfèrent souvent payer plus cher pour acheter du neuf, juste pour ne pas avoir à attendre pour avoir le livre. Avec l'informatisation du MLU, trouver son livre devient plus facile et plus rapide.

Le site est accessible sur la page d'accueil de la CADEUL. Le lien n'est pas direct, il faut encore saisir l'adresse qui apparaît pour la copier, mais une fois sur le site, la mise en page à trois boutons est fort simple à utiliser. Jérôme Morin-Drouin estime que le principal problème était que les étudiants ne pouvaient savoir si un livre désiré était présent au MLU. «Le nouveau système permet de savoir si le livre est disponible ou sinon, à quel moment il le sera ainsi que d'en connaître le prix».

Un premier pas
L'équipe qui travaille à cette modernisation a également ajouté des codes-barres à plusieurs ouvrages, pour faciliter la tâche des caissiers. Le design graphique a aussi été repensé, avec entre autres un nouveau logo. Bref, une première étape pour ce qui pourrait éventuellement devenir un système de plus en plus efficace. «Nous nous sommes limités le plus possible. Nous avons fait le plus petit pas qui amenait le plus gros changement possible.»

Même si les prochaines étapes n'en sont encore qu'a l'étape de projets, Jérôme Morin-Drouin estime qu'il sera certainement possible de rallonger le MLU ou même de lui donner un local permanent. «Le marché des livres usagés a un avenir prometteur simplement parce que cela réduit la consommation inutile», a-t-il émis. En plus des projets, le développeur rappelle que le nouveau logiciel est «une bonne base pour aller plus loin». Il ajoute finalement que pour contribuer au nouveau service, les étudiants auraient avantage à «enregistrer leurs livres de chez eux».

 

Consulter le magazine