Regard sur les délégations des facultés de l'Université Laval pour les différents jeux facultaires

Jeux facultaires 2010

Les jeux facultaires sont des compétitions qui réunissent des étudiants canadiens pour s’affronter dans des épreuves liées à leur programme d’étude. À l’Université Laval, les départements les plus engagés dans ces jeux sont ceux de génie, commerce, communication et médecine. Même si les performances sont une part importante de ces jeux, le but est avant tout de rapprocher professionnels et étudiants de chaque profession, mais également les étudiants entre eux.

Maxime Vallée, chef de la délégation des jeux de la communication de l'Université Laval, insiste sur le réseau de contacts créé durant les jeux. « Les jeux permettent de faire beaucoup de rencontres parmi les autres délégations, mais également avec les professionnels de la communication. Je connais des personnes qui ont obtenu un emploi grâce aux contacts qu’ils ont pu se faire aux jeux », a-t-il affirmé. Et ce son de cloche est identique dans les jeux de génie. « Les jeux permettent de se faire un gros réseau de contacts. Dans les quatre jours de la compétition, il y a toujours une journée dédiée au monde de la profession », a expliqué Reno Lessard, bachelier en génie physique et parrain de l'école de Polytechnique.

Mais les jeux ne sont pas uniquement une occasion de se faire des contacts. C’est aussi une ambiance particulière. Que ce soit du côté de la communication ou de génie, les impressions se rejoignent, le côté festif des jeux est incontournable. De nombreuses soirées, qui permettent les rencontres et les rapprochements entre délégations, sont organisées durant toute la durée de l’événement, mais également toute l’année.

Michèle Duchesneau, ancienne déléguée et « has been » (garant de la tradition des jeux de la communication et coach de la délégation) de l’Université du Québec à Montréal, décrit bien cette ambiance. « Les jeux ce sont aussi une ambiance très festive et très joviale entre les épreuves avec des soirées hautes en couleur puisqu'il y a une majorité de gens avec une forte personnalité. » Joël Tanguay, vice-président à l’épreuve de la machine dans les jeux de génie de l'Université Laval, va plus loin encore. « On n’est pas là pour gagner. Ce sont les rencontres et l’ambiance qui comptent le plus. »

La dernière chose importante qui ressort des jeux facultaires c’est le sentiment d’appartenance que développent les étudiants des délégations. Les jeux facultaires exacerbent le sentiment d’appartenance des étudiants de la délégation des jeux de la communication. Maxime Vallée identifie une délégation comme « une entité forte ». « On est comme une grande famille qui se met en branle. Les anciens encadrent les nouveaux pour que tout le monde puisse suivre le rythme. » Ce fort sentiment n’est pas partagé pour tous avec autant d’intensité, Joël Tanguay explique que même si les étudiants arborent les couleurs de leur université, les délégués s’identifient plus aux jeux de génie.

Consulter le magazine