La CADEUL a déposé sa plate-forme électorale dans le cadre de la cours au rectorat 2012. Le document contient les questions des étudiants adressés aux futurs candidats briguant le poste de recteur.

La CADEUL dépose sa plate-forme

Course au rectorat

La CADEUL a déposé sa plate-forme électorale dans le cadre de la cours au rectorat 2012. Le document contient les questions des étudiants adressés aux futurs candidats briguant le poste de recteur.

Benjamin Jébrak

La CADEUL souhaite ainsi sensibiliser les candidats aux demandes des étudiants. Trois grands thèmes regroupent l’ensemble des enjeux : vision et orientations stratégiques, formation et enseignement, services aux étudiants et milieu de vie.

Sébastien Harvey, président de la CADEUL, estime qu’en posant des questions aux candidats, ils auront à développer leurs propres idées plutôt que de reprendre les demandes des associations étudiantes. À titre d’exemple, M. Harvey expose le cas du laissez-passer universel d’autobus (LPU). Dans son plan Horizon 2012, le recteur Brière s’était engagé à mettre en place le LPU, selon M. Harvey. « La promesse n’a pas été tenue », s’est-il désolé.

L’idée du LPU provenait des milieux étudiants, et aurait été reprise par M. Brière à son compte. C’est pour éviter ce genre de situation que l’exécutif de la CADEUL a préféré baser son document sur des interrogations plutôt que des propositions. « On veut favoriser les idées des candidats », a résumé le président de la confédération représentant les 30 000 étudiants de premier cycle.

Début des mises en candidature

Le collège électoral est formé depuis lundi et la période de dépôt des candidatures est maintenant ouverte. Les aspirants au poste de recteur ont jusqu’au 20 mars pour se présenter. Le collège électoral dévoilera ensuite les candidats retenus. C’est à ce moment que la véritable course au rectorat s’enclenchera.

Trois candidats sont présentement connus, soit François Blais, doyen de la Faculté des sciences sociales, Esther Déom, professeure au Département de relations industrielles, et Robert Mantha, doyen de la Faculté des Sciences de l’administration. L’actuel recteur, Denis Brière, aurait l’intention de défendre sa succession, bien qu’il refuse de l’affirmer publiquement pour le moment.

Les candidats seront peu actifs au courant des prochaines semaines. Rejoints tous les trois lundi, ils sont tous en période de consultation auprès de la communauté universitaire. Ils seront tous plus actifs à partir du 20 mars, tout dépendant s’ils sont sélectionnés ou non.

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