Rencontre avec les candidats à l’exécutif de la CADEUL

La CADEUL en élection

La CADEUL est l’association qui représente tous les étudiants de premier cycle à l’Université Laval, soit plus de 28 000 membres. Depuis maintenant 30 ans, elle défend les droits et les intérêts des étudiants. Au fil des ans, elle est notamment devenue la plus importante association étudiante de premier cycle au Québec. 
L’association est active sur le campus, mais représente aussi les étudiants lavallois au régional et au national. À la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ), elle a entre autres participé aux discussions entourant la hausse des droits de scolarité. Parmi les principaux dossiers qui ont occupé la CADEUL lors du mandat de 2010-2011, on retrouve la question du laissez-passer universel (LPU), qui cherche toujours à voir le jour, et le projet d’informatisation du marché du livre usagé. 
L’exécutif de la CADEUL compte sept postes dont celui de président, occupé depuis deux ans maintenant par Barbara Poirier. L’accès à l’exécutif de l’association est ouvert à tous, il suffit de vouloir s’impliquer, avance Justine Lecomte-Rousseau, vice-présidente aux communications: «Tout ceux qui démontrent un intérêt pour la CADEUL peuvent se présenter.  Il n'y a pas de condition d’admissibilité, sauf celle d'être étudiant de premier cycle, donc d'être membre de la CADEUL.»  En fait, précise-t-elle, l’étudiant doit d’abord être admis, par élection, au conseil d’administration avant de poser sa candidature pour l’exécutif. 
Cinq (six, NDLR, 22 mars 2011) nouveaux candidats sont en lice pour faire partie de l’équipe 2011-2012: Sébastien Harvey, candidat à la présidence, Jean-François Normand, candidat aux affaires externes, Marilène Dumouchel, candidate aux affaires internes. Mathieu Simard et Martin Bonneau sont candidats à l’enseignement et à la recherche.
M. Harvey, qui a été adjoint aux affaires interne de la CADEUL pendant deux ans aborde le fait que le caucus des associations a donné le mandat d’organiser un rassemblement pour s’opposer à la hausse des droits de scolarité le plus rapidement possible.
«En plus de diminuer l'accessibilité aux études, cette hausse met en péril la pérennité du réseau d'éducation post-secondaire», explique-t-il
L’année qui vient pour la CADEUL ne sera pas de tout repos comme l’avance Jean-François Normand: «2011-2012 sera mouvementée et pour passer à travers, il faut que les étudiants s’unissent.» Chose qui s’annonce comme étant le défi de l’association selon la candidate aux affaires internes, Marilène Dumouchel : «Dans la prochaine année, la plus grande mission de la CADEUL sera de se rapprocher de ses étudiants.»  
Certains points problématiques ont été soulevés et un constat intéressant ressort d’ailleurs chez M. Normand: «J’ai réalisé à quel point les étudiants de ma faculté, et d’ailleurs, étaient peu au fait de ce qui se passe sur la scène étudiante.» Les améliorations qu’il propose pour le repositionnement de la CADEUL semblent facilement réalisables: «Il faut retourner à la base, dans les associations membres, pour que ceux-ci soient aptes à informer ensuite leurs étudiants», un point de vue que partage la candidate aux affaires internes. 

Les dossiers autour desquels se construira la prochaine année auront de quoi occuper le prochain exécutif. La question de la hausse des droits de scolarité reste toujours une priorité avec le projet que propose la CADEUL qui consiste à un financement des entreprises privées par le fond des services de santé et d’éducation post-secondaire (FSSEP). Il s’agit là d’une solution aux augmentations de 325$ par année proposée par dans le budget du ministre des Finances, Raymond Bachand.

NOTE DE LA RÉDACTION : L'article, tel que publié dans notre édition du 22 mars, faisait état de trois candidats sortants. Il s'agit d'une erreur, car aucun candidat sortant n'est de la course. Nos excuses pour cette inattention.

Crédit photo : Claudy Rivard

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