Les travaux de réaménagement en cours à la Coop Zone du pavillon Maurice-Pollack permettront d’agrandir de 6000 pieds carrés l’espace commercial de la librairie, ce qui était devenu essentiel selon l’administration.

L’agrandissement : une étape essentielle

Coop Zone

Les travaux de réaménagement en cours à la Coop Zone du pavillon Maurice-Pollack permettront d’agrandir de 6000 pieds carrés l’espace commercial de la librairie, ce qui était devenu essentiel selon l’administration. L’ouverture des nouveaux locaux devrait avoir lieu à la fin du mois de mars.

Félix Rousseau

Selon Yves Kogovsek, directeur général chez Zone, le marché des librairies est très difficile au Québec « à cause des grandes surfaces qui vendent des livres à des prix très bas, en touchant à peine des profits ».

À l’heure où les grands tels qu’Apple Book Store, Google eBooks et Amazon gagnent des parts de marché grâce au livre numérique, l’agrandissement permettra notamment à la Coop Zone de viser une plus large clientèle en devenant une librairie grand public. Les romans permettent d’ailleurs une marge de profit plus grande que les livres scientifiques, selon M. Kogovsek, et le matériel informatique est une part importante du chiffre d’affaires de l’entreprise.

M. Kogovsek croit que la période de transition que vit la coop présentement est le moment idéal pour placer la Coop Zone et l’Université Laval en « leader du mouvement coopératif ».

Marché compétitif

Le coût d’adhésion est de 15$ et les rabais peuvent atteindre « jusqu’à 25% » sur le prix du marché. Yves Kogovsek, explique que les escomptes offerts par les éditeurs varient selon le type de livres. « Des livres scientifiques ou techniques ont des escomptes beaucoup moins élevés qu’un roman» Cela rend parfois difficile d’offrir des rabais élevés aux membres mais, selon M. Kogovsek, « on demeure concurrentiel avec les autres coops ainsi qu’avec les autres librairies comme Archambault et Renaud-Bray, et on fait de nombreux efforts pour le demeurer ».

Selon lui, il revient à chaque coop d’offrir une politique de vente plus agressive. S’il y a présence d’une forte compétition dans le milieu où elle se trouve. À ce niveau, « c’est la coop de l’UQAM qui offre les prix les plus agressifs pour les coops au Québec». Il croit cependant que cela peut représenter un danger financier à plus long terme et qu’il est essentiel de trouver un équilibre viable entre les rabais offerts et les profits de l’entreprise.

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