Des analyses approfondies de ce qui a pu causé la tension sur une gouttière du Stade Telus-Université Laval seront réalisées à partir de l’inspection du bâtiment effectuée lundi après-midi.

Le Service des immeubles fera ses devoirs

 

Les designers de la firme d’architecture ABCP étaient sur place lundi pour déterminer avec des membres du Service des immeubles de l’Université Laval (SI) ce qui a pu créer un stress sur une gouttière, forçant la suspension des activités de vendredi à samedi.

Aucune conclusion n’a été tirée hier. Des calculs et des simulations devront probablement être réalisées avant de déterminer s’il faudra ou non apporter des correctifs à la structure du bâtiment.  Ces procédures prendront du temps, selon Jean Richard, directeur du Service des immeubles. « Ça va prendre quelques semaines», estime-t-il. «Ce qui est important dans un premier temps c’est d’annuler les risques », a-t-il précisé.

Le SI ne voulait tout simplement pas prendre de chances lorsqu’il a pris la décision de suspendre pour 24h les activités au Stade Telus. « Il n’y avait aucun risque pour la structure », a-t-il affirmé. La seule problématique concernait les fenêtres se situant au bas de la structure. N’étant pas à 100% certains de la trajectoire qu’allait emprunté la neige advenant une chute, les employés du SI ont préféré prendre toutes les précautions nécessaires.

Pas de doute cependant que la structure peut soutenir le poids de la neige selon Jean Richard. « Oui, il y a de la neige sur le toit, mais ce n’est pas inquiétant », a-t-il assuré. « Nous avons simplement remarqué un stress sur un solin », a-t-il expliqué. Un solin est une composante de zinc que l’on retrouve autour d’un mur ou d’un toit, assurant son étanchéité. Voyant le dit solin réagir, le SI n’a pas voulu prendre de chance et a simplement suspendu les activités, question de déneiger et d’observer la situation.

Des opérations de déneigement ont alors eu lieu pour dégager le solin, avec les résultats que l’on connaît. Samedi dernier, les travailleurs afférés à la tâche ont vu l’amoncellement de neige se déplacer et frapper la nacelle sur laquelle ils étaient, causant une chute terrifiante mais sans conséquence.

À ce propos, Jean Richard a toujours confiance avec le technique utilisée. « Nous avions prévu que la neige pouvait tomber, mais nous ne savions pas que la neige tomberait aussi loin du mur et qu’elle percuterait la nacelle », a fait savoir M. Richard. « À l’avenir, nous utiliserons la même technique mais nous nous placerons un peu plus loin ». 

Crédit photo : Claudy Rivard

Consulter le magazine