Michelle Bachelet, femme de pouvoir

Tout au long de son séjour au Canada, Michelle Bachelet n’a fait que récolter les honneurs. La nouvelle récipiendaire du Prix du Courage Féminin de Reporters Sans Frontières, prix remis aux femmes qui militent pour le respect des droits humains, a aussi reçu un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa. La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, se réjouit de la nomination de Michelle Bachelet à la tête d’ONU-Femmes. «C’est une femme forte», affirme-t-elle.

Première femme à être présidente d’un état en Amérique du Sud, Michelle Bachelet continuera d’innover. En septembre dernier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, l’a nommée à la tête d’ONU-Femmes. La nouvelle agence vise à contrer la violence faite aux femmes, à la fois dans les pays émergents et dans les pays développés.

Michelle Bachelet promeut les notions démocratiques d’égalité. Sous sa tutelle, le gouvernement chilien a obtenu pour la première fois la parité. «Il faut renforcer la culture de la démocratie, briser les structures historiques de subordination. Il faut incorporer les femmes dans la sphère politique pour permettre l’égalité», a affirmé l’ex-présidente du Chili durant la cérémonie de remise de la médaille.

Le président de l’Assemblée nationale, Yvon Vallières, a donc décerné la médaille à Michelle Bachelet, tout en soulignant le lien entre ses efforts pour l’amélioration de la condition de la femme et le 70e anniversaire du droit de vote des Québécoises. Madame Bachelet rappelle que le Chili et le Canada sont des états amis où les avancées féministes, notamment au Québec, sont à prendre en exemple.
 

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