Idée selon laquelle l’Université Laval renferme bien des paradoxes

Paradoxe type

Dans sette fraze il n’y a pâs d’ereur. Ceci est un paradoxe. La vie est peuplée de paradoxes. Des choses qui n’ont aucun rapport entre elles, mais qui sont tout de même reliées. Qui se contredisent elles-mêmes. Comme un gars qui se trouve gros, mais qui aime boire sa bière et manger des chips. Comme un chat qui miaule quand on n’est pas là, mais qu’on ne revoit plus une fois arrivé à la maison.

Comme un programme de Baccalauréat qui demande à ses étudiants de passer un examen de français avec au minimum 75%, mais dans lequel les professeurs font des fautes dans leurs examens. Oups! Le chat est sorti du sac!

Cette chronique concerne un cas en particulier, mais je suis convaincu que d’autres programmes universitaires utilisent des méthodes tout aussi contradictoires que celle du département d’information et de communication de l’Université Laval.

Le test de français Laval Montréal (TFLM) est contesté de toute part par les étudiants en communication publique depuis le mois de septembre où près du trois quarts des nouveaux étudiants se sont fait annoncer l’obligation de prendre un cours d’appoint PLUS un cours de rédaction en langue française. Un cours sur les deux n’est pas crédité. Belle claque comme entrée dans le Bac.

Qui peut dire la définition du mot anencéphalie? Hop! Hop! Hop! Pas d’Antidote les amis. Pas de Google ou de Larousse non plus. Seulement votre crayon et quatre choix de réponses tous plus crédibles les uns que les autres. Un gros dictionnaire en biologie ou en quelque chose du genre expliquerait que c’est une monstruosité causée par l’absence de cerveau, d’encéphale.

Jamais je n’oserais dire: comme ceux qui ont créé le TFLM…

Pourquoi pas une bonne vieille dictée? Pourquoi la dictée ne serait pas le meilleur moyen d’évaluer les connaissances en français d’un étudiant? C’était facile. Le professeur n’avait qu’à corriger 32 fois le même texte pour connaître les connaissances de ses élèves. Cette méthode évaluait même, à la limite, les capacités intellectuelles d’un élève. Si un élève ne peut pas suivre le flux normal d’une dictée, il y a peut-être des questions à se poser…

Mais ça doit être révolu… la méthode trop vieille…

Je suis un vieux de la vieille, mais j’ai 20 ans. Je suis surement né à la mauvaise époque. Un autre paradoxe. Le temps des dactylos me manque terriblement. Non, c’est vrai. À ce moment-là une personne devait vraiment penser deux et trois fois avant d’écrire chaque mot d’une phrase. Devait songer bien avant de l’écrire si une phrase était pertinente. La technologie est une monstruosité pour la langue française.

Le papier me manque. Celui où on lisait les journaux. On les y lit encore, je sais, mais cette semaine, le journal La Presse a annoncé son Plan iPad dans lequel il annonce le passage du journal à la plateforme électronique. On ne parle pas d’une disparition à cent pour cent, mais la disparition de plus de la moitié des exemplaires papier de La Presse laisse présager un avenir sombre pour l’information.

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