Poursuite des négociations

«Nous ne voulions pas de négociations de marchand de tapis», a décrété Puma Freytag, Président du SCCCUL. Le syndicat souhaite que les deux partis en place puissent travailler ensemble dans un esprit commun. Selon Freytag, « La convention doit s’inscrire dans un tout incluant l’employeur. L’Université c’est une grande base citoyenne, il faut pouvoir s’entendre ». L’Université Laval, par le biais de sa Direction des communications, n’a pas voulu émettre de commentaires sur les présentes négociations.

Le processus serait ralenti par l’établissement universitaire depuis le début des négociations. Le SCCCUL avait ciblé des éléments clés dans la convention comme par exemple les congés parentales indemnisés, primes de départ à la retraite et plus de liberté syndicale. De l’autre côté, l’Université souhaitait revoir la convention collective dans son ensemble. « C’est un processus plus long, mais il y a bonne entente autour de la table», a ajouté Mireille Boisvert, Porte parole à la table des négociations et vice-présidente aux relations du travail pour le SCCCUL.

Questionné sur l’éventualité d’une grève, le syndicat a voulu rassurer précisant que « ce n’est pas du tout dans le décor actuel». Le syndicat mise sur la bonne volonté et le bon jugement des deux partis pour parvenir à une entente. Il reconnait également les acquis du passé, mais soutient que si l’option ultime de la grève devient inévitable ils l’utiliseront. Rappelons qu’une grève générale des chargées et chargés de cours avait eu lieu lors des dernières négociations de 2006-2007.

Selon les dires du Président du syndicat, l’Université semble faire de la gestion entrepreneuriale dans le dossier. « Il devient parfois plus difficile pour les deux partis de s’entendre dans un tel contexte », a-t-il fait expliqué. Les négociations se poursuivent sans qu’aucune date ne soit encore fixée pour un vote des membres sur la convention.

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