La CADEUL a convoqué les associations étudiantes qui la composent pour les mettre à jour sur les aléas de la politique étudiante. La stratégie à privil

Remous au caucus des associations

La Confédération des associations des étudiantes et étudiants de l’Université Laval ( CADEUL ) a convoqué les associations étudiantes qui la composent pour les mettre à jour sur les aléas de la politique étudiante. Impact Campus vous propose un survol des dossiers qui ont été abordés.

La CADEUL présentait, à titre purement informatif les actions qu’elle allait entreprendre, avec l’aval de la TaCEQ ( Table de concertation étudiante du Québec ), lors de la rencontre des partenaires de l’éducationle 6 décembre prochain. La formule était fort simple : on commençait par briser le huis-clos de cette rencontre. Effectivement, les représentants étudiants n’ont pas été invités à cette réunion d’une très haute importance. Ensuite, on encourageait les associations à mobiliser leurs membres pour manifester à l’extérieur des discussions pour donner du poids à la confédération. C’est ici que les choses se sont gâtées. On a proposé d’appuyer la motion, mais quelques associations membres se sont montrées peu enjouées à l’idée de faire pression de la sorte. On a qualifié d’inutile ce genre de démonstration, tout en clamant que le gouvernement ne changerait pas d’avis en supposant que la majorité des électeurs verraient mal le comportement des étudiants. Les délibérations se sont envenimées et la proposition d’appuyer la CADEUL n’est pas passée, malgré la majorité de votes en faveur de la motion. Ce genre de proposition doit obtenir 2/3 des voix, mais la majorité n’était pas suffisante ( 26 pour, 16 contre et 5 absentions ). Le vote a même été redemandé, sans grand changement ( 26-17-1 ). Une proposition de fortune a tout de même été lancée, comme excuse des programmes dissidents diront certains, celle de rappeler aux étudiants qu’ils pouvaient manifester de leur propre chef. Cette proposition a été éliminée, ce droit faisant déjà partie de la Charte des droits et libertés.

Suite à ce revirement de situation, la CADEUL devra s’abstenir de voter sur le projet à la Table de concertation et, comme ils représentent une forte majorité, le mouvement sera avorté. Il va sans dire que les membres du Conseil exécutif ont été déconcertés de voir leurs efforts réduits à néant et c’est sur cette amère résolution que le caucus s’est terminé, le quorum étant perdu suite au départ de quelques représentants littéralement frustrés par le manque de soutien de leurs collègues.

Nouvelle stratégie
Dimanche, la CADEUL a fait connaître sa nouvelle stratégie. Au lieu de saborder le projet à la TaCEQ, « les exécutants présents ont pris la décision de quitter la salle lors de ce point, donc de ne pas participer aux discussions et à la décision ». Le résultat a porté fruit, la TaCEQ supportera les moyens de pression proposés.

Formation à distance
Paul-Antoine Cardin, le responsable à l’enseignement et à la recherche, nous a informé de l’avancement des politiques en matière de formation à distance. Bien que l’Université offre ce genre de cours depuis maintenant près de 25 ans, aucune politique claire n’a été adoptée. Le programme en est encore à ses premiers balbutiements, les différents partis impliqués ayant de la difficulté à s’entendre sur certains points plus sensibles.

Développement durable
L’Université a adopté un plan de développement durable et la CADEUL a décidé de demander des objectifs concrets en ce qui a trait aux bénéfices directs pour les étudiants. La Confédération a demandé à ce que les étudiants soient consultés. Un sondage a donc été promis.

Comité de prévention du suicide
Ce comité est responsable de la prévention, de la postvention et de la sensibilisation au suicide. Dans le cadre de la semaine de prévention qui aura lieu cet hiver, le comité est à la recherche de bénévoles.

Financement des entreprises
Au lieu de l’imposition supplémentaire de 1 % pour les entreprises, on a présenté au caucus une demande alternative. On propose d’aller chercher du financement supplémentaire en augmentant le FSS ( Fonds des services de santé ), une dépense déjà existante en fiscalité québécoise. Le document n’étant pas encore terminé, il a donc été mis en dépôt jusqu’à la prochaine rencontre.

 

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