Regard sur la semaine du développement international

S’impliquer contre la pauvreté

C’est sous le thème «L’effet papillon: passons de l’inspiration à l’action» que se déroulent diverses activités 100% étudiants et bénévoles. Ces initiatives, qui visent à sensibiliser la population à l’ampleur des conséquences que peuvent entraîner des gestes simples, placent au premier plan la nécessité de réduire la pauvreté extrême.

Cette 6e édition de la SDI innove, d’abord par la présentation d’un éco-défilé, où les «valeurs de solidarité et d’écologie, qu’on veut souligner dans le cadre de la semaine» seront mises en valeur, affirme le président du POMD, David Emmanuel Hatier. Il ajoute qu’en plus de promouvoir 9 designers d’ici, ce défilé alliant glamour et éco-responsabilité se démarquera en mettant en vedette des «gens qui se sentent bien dans leur peau».

Une autre nouveauté est un match d’improvisation traitant avec humour d’un thème crucial: les Objectifs du millénaire pour le développement. Cette manifestation artistique de performance s’est déroulée hier soir au Cégep de Sainte-Foy.

Soulignons le Trop Gros Jam qui surviendra vendredi. Ce spectacle musical multiculturel sera accompagné de nombreux kiosques présentés par diverses associations étudiantes. Ce sera aussi l’occasion d’élargir ses horizons culinaires en dégustant une grande variété de mets exotiques.

Bien que la SDI soit un évènement parrainé par l’Agence canadienne de développement international (ACDI), son succès repose sur l’implication et le leadership individuels.

Selon David Emmanuel Hatier, pour s’impliquer, «ça nous prend un déclic, quelque chose qui nous accroche. La meilleure façon de passer à l’action est de se mobiliser avec d’autres personnes et de ne pas avoir peur d’affirmer ses idées. Allier l’action et l’affirmation est la formule gagnante».

Ce dernier précise aussi que les politiques internationales du Canada ne sont pas parfaites: «Notre image est complètement ternie depuis les dernières années. Il faut des leaders qui motivent les citoyens. L’image peut être très importante, particulièrement en ce qui a trait à l’environnement.»

D’après le président du POMD, «les gens sont désillusionnés du développement international et de la coopération. Il y a des excès dans beaucoup de pays, dont Haïti, mais le fait de s’impliquer pour un monde meilleur ne veut pas dire tout tenir pour acquis. C’est en s’engageant qu’on peut apporter un changement social et passer de l’inspiration à l’action.»

Cette semaine sera donc une occasion en or pour découvrir ces possibilités inspirantes d’implications, car elle sera ponctuée de colloques, de conférences, de projections, d’expositions et d’activités interactives de sensibilisation, par exemple un parcours en fauteuil roulant.

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