So You Think You Can Pitch 2017: Viser plus haut

La compétition en marketing So You Think You Can Pitch ne cesse de prendre de l’ampleur. Pour sa cinquième édition, qui se déroulait le 30 janvier dernier, l’événement a remporté la bourse des Fonds Pierre-Delagrave en innovation marketing, permettant d’ajouter plusieurs nouveautés à l’organisation.

La dite soirée avait lieu lundi soir au Théâtre de la Cité universitaire, situé dans le pavillon Palasis-Prince, permettant d’avoir un maximum de gens en administration.

« Plus de financement nous a permis d’avoir plus d’envergure, affirme la présidente de l’association de marketing Démark, Samantha Picard Tham. Notre but ultime serait que la compétition devienne un événement à développement durable. » Son équipe recherche actuellement à obtenir la certification DD de l’Université Laval.

L’organisatrice ajoute que la bourse obtenue a permis de créer une plateforme Web pour vendre les billets. Une nouveauté importante pour l’assistance de cette cinquième édition, puisque le comité souhaitait augmenter le nombre de spectateurs, visant un public de 500 personnes comparativement à 350 l’année dernière.

Attirer tout le campus représentait la priorité de l’édition 2017. Les organisateurs ont rencontré plusieurs associations étudiantes pour inciter la participation. De plus, les auditions étaient ouvertes à tous les étudiants, peu importe leur degré d’études universitaires. Il n’est pas rare de compter des professeurs du campus et des étudiants du cégep parmi l’audience sur place.

Cette soirée a pour but d’allier l’utile à l’agréable : apporter un côté formateur et académique à une compétition divertissante. « C’est surtout l’expérience de faire un pitch devant une grande audience formée de professionnels du domaine et de professeurs. Un très beau défi », affirme la présidente.

Une formule gagnante

La formule demeure sensiblement la même depuis cinq ans. Neuf équipes formées de deux étudiants, 48 heures de préparation, un objet à vendre à un public cible, un pitch de vente de trois minutes devant jury. L’humour est souvent au rendez-vous, puisque les objets choisis par les organisateurs sont souvent ludiques et le public cible est très à l’opposé de ces objets en question.

Les équipes participantes ont été sélectionnées à la suite d’un processus d’auditions qui se déroulait quelques semaines avant la compétition. Anne-Renée Turcotte, participante et étudiante en communication publique, souligne l’importance de bien se préparer « en faisant preuve d’efficacité et en laissant place à la créativité ». Son coéquipier, Jean-François Hébert, misait pour sa part sur un pitch de vente qui sait captiver l’auditoire avec prestance et humour.

Pour ce qui est des équipes passant en finale, le jury déterminait après délibération trois équipes finalistes. Les spectateurs avaient aussi leur mot à dire. C’est grâce à un vote sur les réseaux sociaux qu’une seule équipe a été élue « choix du public », lui permettant ainsi de rejoindre les trois autres duos en finale. Une initiative bien-aimée des organisateurs afin de faire participer le public.

Grande finale

La finale consistait à faire un second pitch de vente, mais cette fois-ci pour une réelle start-up de Québec, dont le nom est resté secret jusqu’à la finale. Les quatre équipes finalistes n’avaient que cinq minutes pour trouver la grande idée. « Se rendre en finale permet d’améliorer sa compétence d’improvisation, puisqu’il y a peu de temps pour se préparer», explique Samantha Picard-Tham.

Le jury comptait parmi ses rangs les deux gagnantes de l’édition précédente, Karin Paré et Audrey St-Laurent. Il y avait entre autres la chargée d’enseignement à la Faculté des sciences de l’administration (FSA), Caroline Girard, et le directeur général de Porsche Québec, Louis Desmeules. Le dernier membre du jury était déterminé grâce à un concours sur la page Facebook de l’événement, qui a été lancé quelques jours avant la compétition. Encore une fois, on parle d’une autre occasion pour faire participer le public.

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