Comme l’indique Paul-Émile Auger, coordonnateur général de l’AÉSS «C'est de l'argent que nous possédons déjà». C’est seulement que l’association fait affaire avec cette institution financière. Du côté de la coopérative des cafés, Simon Leclerc nous a dévoilé qu’«il est important de savoir que le 10 000$ de l'AÉSS est réservé depuis 2004 pour financer la reprise des installations alimentaires. Comme l'Université a refusé d'en donner la gestion aux étudiants en 2005, cette somme attendait sagement la prochaine occasion».
Une lutte alimentaire
«La lutte alimentaire contre le monopole de Sodexo continue», affirme Paul-Émile Auger. La compagnie Sodexo possède une grande partie des installations alimentaires de l’Université Laval. Les membres de l’AÉSS confirment qu’ils comptent fournir des moyens pour démarrer une alternative lorsque le contrat de la multinationale prendra fin. «Nous supportons pleinement les initiatives des cafés étudiants puisqu'ils minent le monopole de Sodexo», poursuit M. Auger. Ceux qui ont à cœur la gestion des installations alimentaires devront prendre leur mal en patience puisque le contrat du monopole avait été renouvelé sans appel d’offres. Tout ce branle-bas de combat a comme objectif final d’aider la coopérative en attendant la gestion des comptoirs alimentaires, dont le contrat sera renégocié en 2015.
Une bouée de secours
Ce prêt de 10 000$ est une aide financière pour un organisme qui a pour but d’«aider les cafés étudiants à offrir une restauration étudiante de qualité, abordable et écologique», comme le précise Simon Leclerc de la COOP. Il ajoute que «comme on n’a pas eu les cafétérias, on va se concentrer pour les prochaines années à maximiser le plus possible ce que l'on a déjà, nos 13 cafés étudiants!» Il faut préciser que l’utilisation de ce prêt sera vraiment appliquée à la discrétion de la coopérative. L’AÉSS a affirmé n’être que les «bailleurs de fonds». En encourageant la coopérative, elle démontre que son association stimule et favorise les initiatives étudiantes.
