L'Association des Parents Étudiants ou Travaillant à l'Université Laval (APETUL) aura sa garderie dans le super PEPS dont l’ouverture est prévue pour l’ann&eacute

Une halte-garderie en 2012-2013

La demande de construction d’une garderie sur le campus de l’Université Laval ne date pas d’hier. En 2009, suite à l’annonce de la construction du Super PEPS, l’APETUL n’a pas manqué sa chance et a plaidé sa cause auprès de l’université. Deux ans plus tard, la construction de la halte-garderie au premier étage du Stade Telus est confirmée.

Cette infrastructure permettra aux parents inscrits à l'UL de déposer leurs enfants durant une plage horaire de 4 heures, ce qui les libérera pour aller suivre leurs cours. Jusqu’à présent, les parents étudiants devaient envoyer leurs enfants dans un Centre de Petite Enfance (CPE) ou trouver eux-mêmes une solution. « Pour les CPE, la liste d’attente est de 3 à 4 ans, soit la durée moyenne d’un baccalauréat », a fait savoir Annie-Pier Bélanger, responsable des communications internes de l’APETUL.

Ce projet en réjouit plus d'un. Marie-Claude, mère de 3 enfants et étudiante à la maîtrise en counseling et orientation, qualifie cette nouvelle construction de « géniale, extraordinaire »,  bien qu’elle ne pourra pas laisser ses enfants à temps plein comme dans un Centre de Petite Enfance (CPE).

En attendant la construction de la halte-garderie, un réseau de gardiennage est mis en place via Facebook sur la page de l’APETUL. L’association espère créer un lien de confiance entre les adhérents grâce à l'organisation de rencontres qui déboucheront peut-être sur un échange de gardes informelles entre parents-étudiants.

Travailler avec peu de ressources

Les responsables et membres de l’APETUL travaillent avec peu de ressources. Malgré tout, plusieurs initiatives ont pris forme depuis la création de l’association en 2006.

Adhérente de l'association depuis le début, Annie-Pierre Bélanger affirme que « les enfants sont au cœur de l'APETUL ». Les parents-étudiants disposent d’un local au Pavillon Maurice-Pollack. « Les parents peuvent venir se reposer avec ou sans leurs enfants, boire un café, échanger avec d'autres parents», a-t-elle fait savoir. Pendant ce temps de repos bien mérité, leurs enfants peuvent s'amuser avec les jouets mis à leur disposition.

L’adhésion à l’APETUL est gratuite. L’association survit presque uniquement grâce aux fonds récoltés lors de son bazar annuel enfants-famille organisé à la session d'automne ou encore grâce aux concours qu'elle remporte. L'Université Laval, quant à elle, ne fournit pas d'argent à cette organisation étudiante.

Crédit photo : Claudy Rivard

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