Architecture Lavalloise en France

Organisé par l’École nationale supérieure des technologies et industries du bois (Enstib) de l’Université Henri-Poincaré, l’événement, qui en était cette année à sa cinquième édition, réunissait une cinquantaine de participants de 15 pays différents. Sous le thème «Un scabellon pour 2-main», futurs ingénieurs et architectes ont travaillé de pair pour relever le défi de construire une structure de bois qui pourrait notamment supporter le poids des cinq membres de leur équipe. Une semaine d’échanges et d’expérimentation où les connaissances de chacun furent mises à profit.

Un «équilibre solidaire»
Devant un défi de cette taille, les contraintes étaient multiples et ce, autant du point de vue technique, la quantité limitée de matériaux par exemple, que sur le plan communicationnel. «Mon équipe était formée de deux Brésiliens et de deux Français alors c’était un défi de communiquer et de traduire les concepts. Mais c’était intéressant de travailler en collaboration avec des ingénieurs, ça forçait la communication entre nous parce que habituellement, dans les projets, on ne se parle beaucoup», mentionne l’étudiant à la maîtrise en architecture. Son équipe, «Équilibre solidaire», est tout de même parvenue à ériger une structure des plus originales. «On a développé un concept de balancier, qui avait 11 mètres de long. C’est le poids des participants qui devait faire bouger la structure et faire fonctionner la balance», indique Mathieu Boucher-Côté. Si certains ingénieurs et conseillers sur place pour superviser le travail des équipes doutaient du projet, tout a fonctionné comme sur des roulettes lors du test final. L’équipe s’est même méritée les honneurs et à été nommée lauréate de
l’édition 2009.

Mathieu Boucher-Côté revient comblé de son séjour : «C’est vraiment une belle opportunité. C’est rare qu’on a la chance de participer à des concours qui nous permettent de sortir du Québec. Ce que je ramène, c’est un apprentissage professionnel, académique et humain. On vivait sur le site et, pendant une semaine, on travaillait, on mangeait, on dormait sur place. C’est l’expérience la plus intense que j’aie vécue!», conclut-il.

Les deux autres lavallois qui prenaient part au concours, Martin L’Hébreux et Maude Edmond-Pichette, ne sont pas en reste. Leurs équipes ont respectivement récolté les prix de la spatialité et de l’union.

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