Ariane Vega n’est pas la seule artiste du campus à s’être lancée en affaires avec l’aide d’Entrepreneuriat Laval. De la trentaine d’entreprises démarrées chaque année, environ 10 ou 12% sont reliées au domaine culturel, selon Yves Plourde, directeur général de l’organisation.
«Tout artiste est un entrepreneur», assure M. Plourde. Pourtant, monter un plan d’affaires pour vivre de son art ne va pas toujours de soi : «L’artiste se concentre sur sa créativité mais, pour en vivre, il va falloir commercialiser. Il faut savoir à qui on s’adresse, comment on se positionne.» C’est ici qu’Entrepreneuriat Laval intervient, en aidant l’étudiant dans toutes les étapes de son projet, de l’élaboration du plan d’affaires à la recherche de financement.
Preuve que les artistes répondent à l’appel, un colloque sur la gestion de carrière artistique a attiré environ 200 personnes en janvier dernier. «Ce colloque a été un vif succès. On va le reprendre chaque année», a déclaré M. Plourde.
Entrepreneuriat Laval a collaboré à la mise sur pied de plus de 400 entreprises depuis 1993. Aujourd’hui, 75% d’entre elles sont toujours actives.
