Punk et rock sous les échangeurs

Les membres de Loco Locass ont invité la foule à les rejoindre sur scène.

Photo: François-xavier Boulanger-Nadeau

L’école des fans
Même si on aime GBH, Loco Locass ou Les Wampas, on ne se contera pas d’histoire… Au moins les deux tiers des 5 000 personnes présentes sur le site d’Envol et Macadam samedi dernier venaient voir Pennywise, formation égérie de la vague punk-rock californienne. Égale à elle-même, moins surprenante que Guttermouth (présent au Festival en 2005) et moins originale que Lag Wagon (qui s’est arrêté à Québec le 7 septembre dernier), la bande de Jim Lindberg et de Fletcher Dragge aura donné un spectacle somme toute honnête, sans plus, balançant un succès après l’autre («Stand By Me», «Fuck Authority») à un bassin de fans faciles à satisfaire. Le groupe a aussi rendu hommage aux grands noms de la scène punk-rock et alternative en interprétant quelques covers, dont «Blitzgrieg Bop», des Ramones, et «Territorial Pissing», de Nirvana.

Au final, on peut quand même se demander qu’est-ce que cette «Cuvée spéciale 400e de la ville de Québec» avait comme lien avec les célébrations du jubilé de la Capitale-Nationale, outre quelques oriflammes érigées de part et d’autre des deux scènes. Bien sûr, la programmation de la soirée était exceptionnelle, mais pour ce qui concerne la mise en valeur de Québec et de son histoire, voire de sa culture… Il y avait un manque. Comme si l’organisation s’était déchargée de cette responsabilité sur les épaules de Loco Locass.

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