Il aura fallu cinq ans au groupe Hôtel Morphée pour finalement nous dévoiler son premier album, Des histoires de fantômes, qui est disponible en magasin depuis le 12 février.

Critique de l’album « Des histoires de fantômes » d’Hôtel Morphée

Il aura fallu cinq ans au groupe Hôtel Morphée pour finalement nous dévoiler son premier album, Des histoires de fantômes, qui est disponible en magasin depuis le 12 février.

Anne Lebreton 

Critique CD - Hôtel Morphée«Maison de disque indépendante qui promeut la liberté de création», Audiogram a tenu sa promesse en signant ce quatuor. L’album se compose de onze chansons, chacune ayant un titre très révélateur. Pas de facettes artificielles dans cet opus! Hôtel Morphée nous parle des vraies choses, et c’est peut-être pour cela que nous finissons par nous identifier au groupe. Tout y passe: la peur, l’amour, la crainte… le doute.

Garde à vous est marquée par une mélodie qui nous entraîne et des paroles sincères — tristes et nostalgiques —, et l’arrivée de « l’armée » de Hôtel Morphée est imminente. Toujours dans le même registre, La Bête et la mitraille nous étonne. Puis, déjà, lors de la troisième chanson, l’album se teinte de douceur, avant de venir nous réveiller avec Des histoires de fantômes. Après l’histoire du soir, c’est l’heure de dormir, de s’échapper, de L’échappée. Vient ensuite le temps de l’Interlude romantique, suivie de cette déclaration pour Simon: «Je ne t’ai jamais dit je t’aime, oui, je ne t’ai jamais dit je t’aime». Puis, Hôtel Morphée nous dévoile son côté pop-rock avec Dessine-Moi. Enfin, les trois dernières chansons nous amènent cette fraîcheur et cette légèreté soulignée par le duo frivole dans Voices et honnêtement C’est mieux comme ça!

Le quatuor a cette force de savoir parler de ses émotions et de s’exprimer par le biais de ses instruments. Ajoutez à cela des musiciens généreux, altruistes, prodigues et à l’aise sur scène et vous aurez un concept unique.

L’univers rock inébranlable de Des histoires de fantômes a de quoi nous envoûter, nous séduire, nous enivrer, nous transporter. Définitivement pas dans la norme, Hôtel Morphée a de quoi faire son chemin dans l’industrie musicale.

3/5

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