Des chameaux à la librairie

Petit historique

Créé à l’Université Laval au printemps 2009 par des étudiants du 1er et du 2ème cycle en littérature, cette revue a accueilli, dans ses premiers numéros, les réflexions et créations littéraires d’étudiants du campus. Rapidement s’est ajouté aux différentes parutions des collaborations d’autres universités ainsi que, dans le numéro 3, des articles réflexifs signés par des artistes établis ainsi que par des professeurs. Confidentielle (tirée à environ 200 exemplaires), la revue participe, par les écrits spécialisés et les essais libres et ludiques qu’elle publie, à alimenter le discours littéraire à l’Université Laval. Alliant analyse de fond et jonglerie d’idées, Chameaux a su s’attirer un lectorat grandissant, constitué principalement, il faut le dire, de littéraires intéressés à consulter les essais de leurs collègues. Or, souvent tourné vers la société et capable, par des écritures accessibles et désampoulées, de diriger son public vers de nouvelles lectures, la revue ne se veut pas exclusive aux bacheliers de lettres.

Le Monstre

Ce dernier numéro, d’une facture graphique impeccable (saluons particulièrement le travail de l’illustrateur Félix Girard), se professionnalise tout doucement, ajoutant à la qualité croissante des textes un développement de ses différentes sections. Si certains articles s’avèrent plus ardus  (« Josée Yvon, par effraction »), on découvre aussi avec bonheur des réflexions rigoureuses tout en légèreté (mention spéciale ici à « Le monstre, figure comique », capable de conjuguer le carnavalesque bakhtinien à Astérix le Gaulois). À cela s’ajoutent des présentations thématisées d’œuvres d’André Gide,  de Paul Valéry et de Boris Vian.

Lancée le 21 septembre dernier à la Librairie St-Jean-Baptiste, Chameaux sera disponible sous peu au prix modique de 7,00$. Pour plus d’informations : www.revuechameaux.wordpress.com.

Crédit photo : Claudy Rivard

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