Le 20 mars dernier, le Théâtre de la Cité universitaire a accueilli un événement-conférence où se sont rencontrées amicalement musique, philosophie et musicologie : le temps d'échanger quelques paroles et pièces musicales.

Des fines sensations aux détours de l’esprit

Le 20 mars dernier, le Théâtre de la Cité universitaire a accueilli un événement-conférence où se sont rencontrées amicalement musique, philosophie et musicologie : le temps d’échanger quelques paroles et pièces musicales.

Perle Fostokjian

Ce sont les notes captivantes de Benoît Delbecq et de François Houle qui ont donné le ton à la réunion, qui s’était mise en quête de découvrir ce qu’est la grande musique (s’il peut y en avoir une). L’improvisation jointe à l’interprétation, le piano au piano préparé et à la clarinette, les deux musiciens de jazz contemporain ont transporté l’audience ailleurs. Un instant de grâce étonnant, qu’il nous peinait de quitter, pour un autre bien, cependant.

Venus de la philosophie, de la musicologie et de la musique, les invités Jean-François de Raymond (France), Gabor Csepregi (Winnipeg), Thomas de Koninck (Québec), Marc Lamontagne (Montréal), Serge Lacasse et Gérald Coté (Québec), ont développé divers thèmes issus du même souffle : le rôle de la musique dans nos vies, les traits de caractère d’une grande musique, l’omniprésence de la musique dans le monde contemporain. Ces brèves conférences sont venues titiller notre esprit, le ramener à la surface juste à temps pour la table ronde à laquelle tout un chacun était libre de contribuer.

Cet événement qui a intelligemment allié spectacle et conférence nous montre qu’il est bien possible de joindre la joie des sens au plaisir intellectuel. Ce fût également l’occasion, pour Benoît Delbecq et François Houle, de lancer leur plus récent album le 22 mars passé au Largo Resto-Club. Vivement la prochaine édition, qui devrait se pencher sur le milieu du théâtre contemporain.

Les étudiants des facultés de philosophie et de musique présents lors de cette rencontre sont invités à participer à un concours de rédaction d’articles scientifiques, en collaboration avec la revue Phares.

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