La 15e édition de l’International des musiques sacrées de Québec s’est ouverte samedi dernier avec le concert Céleste Humanité offert par la soprano québ&eacu

La Diva du peuple

«Ah! C’est terrible des premièresconfiait la chanteuse en entrevue. Le public rassemblé dans l’église Saint-Roch lui a pourtant réservé un accueil très chaleureux, n’hésitant pas à chantonner et taper des mains durant le spectacle devant l’entrain de l’artiste.

Cette dernière s’est surtout fait connaître sur la scène classique grâce à son humour et aux mises en scène comiques de ses spectacles. C’est d’ailleurs durant ces moments du concert qu’elle rejoint davantage le public, n’étant pas dotée de la voix et de l’aisance des grandes divas classiques.

La chanteuse a présenté un répertoire issu des quatre coins du monde. «Mon père était diplomate, j’ai donc été très tôt exposée à différentes cultures. Je voulais faire voyager le public avec moipartageait-elle dans son costume de la Mystique Babel, orné de fleurs et de bijoux.

Les interventions parlées de la chanteuse sur le thème de la quête de Dieu étaient parfois d’une profondeur douteuse. Autre bémol, l’artiste lyrique utilisait un microphone, privant ainsi le public de l’une des meilleures acoustiques de la ville.

L’accompagnement de Scott Bradford (orgue, piano, clavier) était bien rendu, mais la flûte-à-bec de Matthias Soly-Letarte (percussions, guitare et flûte-à-bec) était souvent fausse.

Basile Séni, artiste originaire du Burkina Faso, s’est joint en cours de spectacle pour interpréter, avec beaucoup de sensibilité, une pièce de son pays s’accompagnant lui-même au N’goni, un instrument à cordes pincées.

Le concert, conçu pour le grand public, a bien rempli sa mission de faire découvrir un vaste répertoire de musique sacrée du monde.

L’International de musiques sacrées de Québec se poursuit jusqu’à dimanche prochain à l’église Saint-Roch.

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