Organisé par la Ligue universitaire d’improvisation (LUI), le tournoi, qui représente le plus grand rassemblement amateur d’improvisation au Québec, a eu lieu les 9, 10 et 11 janvier...

La LIQ en finale!

Organisé par la Ligue universitaire d’improvisation (LUI), le tournoi, qui représente le plus grand rassemblement amateur d’improvisation au Québec, a eu lieu les 9, 10 et 11 janvier derniers à la salle Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins, à l’Université Laval.

C’était la première fois en sept ans que la Ligue d’improvisation de Québec parvenait jusqu’à la finale de l’Open. «Nous sommes très fiers de participer à la finale, c’est vraiment la cerise sur notre sundae!», explique Philippe Ouellet, joueur de la LIQ. Une finale serrée, disputée dans un match très enflammé du côté des deux équipes. Le public en redemandait.

Quant à l’équipe de la LUI, qui représentait l’Université Laval, elle n’a pas participé aux demi-finales et s’est posée en 5e position du classement final, sur un total de 10 équipes. Il va sans dire que les délégués de la Ligue universitaire d’improvisation étaient fiers d’avoir été sélectionnés pour représenter la ligue du campus. Sur un total de 24 joueurs, 20 se sont manifestés pour participer à cet événement fort en émotions et six ont été sélectionnés. «D’un côté, je me sens privilégié d’avoir été choisi par les membres de la ligue pour prendre part à l’événement, tandis que d’un autre, j’ai une pression de devoir bien livrer la marchandise !» exprime Bernard Lasnier, capitaine de l’équipe de la LUI.

Mission accomplie
Nouveauté à la tête de l’Open cette année: Nicolas Drolet succédait à Louis-Olivier Pelletier, actuel président de la LUI, qui organisait l’événement depuis deux ans. «Si je suis encore dans la LUI l’année prochaine, j’aimerais bien réorganiser l’Open. Dans l’ensemble, je suis très satisfait, explique Nicolas Drolet. Cette première participation est un beau plan pour les prochaines fois, un beau brouillon tout de même ! Ce que je voulais, c’est que tous aient passé d’amusants moments et je crois que c’est bien réussi.»

Quant aux joueurs, tous s’entendent pour dire que cet événement est un agréable rendez-vous
pour rire, faire la fête et voir d’anciens amis. Deux joueurs de la Limonade, une équipe de Montréal qui participait à l’Open cette année, se confient : «L’impro est presque un prétexte ! On revoit des vieux chums qu’on ne voit pas souvent. Le milieu est petit, on se connaît presque tous. On fait la fête durant une grosse fin de semaine. C’est super !»

Présence des cousins…
Il est à noter que l’Open réunit la crème de la crème en matière d’improvisation. Elle rassemblait cette année neuf ligues d’improvisation québécoises et une originaire de la France. Pour la huitième édition, c’est la Ligue d’improvisation française amateur (LIFA), de Paris, qui représentait la portion européenne du tournoi.

Pour quelques membres de l’équipe française, il s’agissait de leur première participation à une compétition majoritairement québécoise. «Les équipes québécoises ont tendance à mieux construire leurs improvisations, à mieux s’installer, tandis que nous avons tendance à partir dans tous les sens !», explique Julien Goldberg, joueur de l’équipe européenne. C’est à se demander si l’accent québécois a rendu la tâche plus ardue du côté des Français. «Lorsque nous jouons avec les Québécois, ils sont gentils, ils font attention avec leur accent. J’ai vu un match avec deux équipes québécoises et je n’ai rien compris!» lance-t-il.

… et de quelques visages connus
On a pu aussi voir des célébrités de la scène québécoise lors de ce tournoi, comme l’humoriste Stéphane Fallu, qui évoluait pour la Coalition des improvisateurs anonymes (CIA), de Montréal, ainsi que la comédienne Jenny-Anne Walker, de La Globale, aussi de Montréal. Ils ont d’ailleurs exprimé leur enthousiasme face à cette source de ravitaillement qu’est l’improvisation. «Ça faisait cinq ans que je n’avais pas fait d’impro, j’étais très nerveux, confie l’humoriste. Mais c’est comme faire du vélo, tu le reprends assez vite ! Je trouve ça même plus stressant qu’un gala !» Quant à
Jenny-Anne Walker, elle persiste à faire partie d’une ligue d’improvisation amateur, car c’est pour elle une véritable «gymnastique intellectuelle qui lui permet de rester en forme mentalement».

Faits saillants

Finale
• Ligue d’improvisation de Québec (LIQ)
vs Ligue d’improvisation montréalaise (LIM de Montréal)
• Gagnants de l’Open 2009 : LIM de Montréal

Demi-finales
• Coalition des improvisateurs anonymes (CIA)
vs Ligue d’improvisation de Québec (LIQ)
• La Globale vs Ligue d’improvisation montréalaise
(LIM de Montréal)

Prix
• Équipe la plus sympathique de la fin de semaine :
LIM de Montréal
• Joueur le plus constructeur :
Sylvain Lefèvre, de La Globale de Montréal
• Joueuse du tournoi : Amélie Geoffroy, de la LIM de Montréal
• Joueur du tournoi : Martin Boily, de la LIM de Montréal

Consulter le magazine