Never let her go

On se souviendra du tabac qu’elle avait fait au Festival d’été l’année dernière, n’hésitant pas à se promener à travers la foule en délire de l’Impérial pendant « Oh my my ». Cette fois encore, le public était très enthousiaste, mais le spectacle plus calme, plus feutré. La chanteuse canadienne nous a plongé dans son univers jazz si agréable à côtoyer, tout en se gardant quelques escapades du côté du folk, qu’elle fréquentait dans une autre vie.

Entourée de ses cinq excellents musiciens, qui mélangent efficacement accordéon, clarinette ou violon pour une richesse musicale évidente, Barber a séduit la foule avec son joli minois et sa minauderie, donnait envie d’être amoureux et a réussi à faire partager son plaisir d’être là.

Elle a fait l’effort de parler majoritairement en français entre les chansons, tout en revisitant Aznavour ou son propre répertoire, adapté à la langue de Molière. Un aspect particulièrement apprécié du spectacle. Parlant beaucoup, surtout en première partie, Barber a su trouver l’équilibre pour émerveiller sans ennuyer. Un premier passage au Petit Champlain tout à fait réussi, qui a atteint son apogée sur l’incontournable « Oh my my », encore une fois, elle a fait chanter le public avec passion. Ce dernier a pu la rencontrer après le spectacle, d’une manière amicale et authentique. Craquante et irrésistible.

Crédit photo : Caroline Senécal

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