L’exposition «L’effet papillon» résulte de la mobilisation de quelques associations de l’Université Laval dans le cadre de la Semaine du développement international.

Passons de l’inspiration à l’action

Dans le cadre de la Semaine du Développement International (SDI), l’exposition L’effet papillon: passons de l’inspiration à l’action nous sensibilise quant aux véritables défis et enjeux du monde actuel. C’est une traversée à travers les tourments environnementaux ou encore sociaux qu’a organisé le Partenariat de l’Université Laval: objectifs du Millénaire pour le Développement (POMD).

Désireuses de faire prendre conscience des réels problèmes rencontrés à l’heure actuelle, les associations de l’Université Laval se sont mobilisées afin d’organiser L’effet papillon. Nous découvrons avec intérêt les huit causes et objectifs défendus par les créateurs de cette exposition: réduire l’extrême pauvreté et la faim, assurer l’éducation pour tous, promouvoir l’égalité des sexes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, préserver l’environnement, puis mettre en place un partenariat mondial pour le développement. Voilà de quoi résulte principalement L’effet papillon, au travers d’une masse d’informations quant à chacun de ces problèmes majeurs. Plus que de simples mots, ce sont de véritables actions qui ont été mises en place par des associations étudiantes telles qu’Avocats sans frontières (projet en Colombie afin de venir en aide aux personnes incapables de faire valoir leurs droits) ou encore Art et vivre (pétitions, projections de documentaires ainsi que théâtre d’intervention concernant la faim et pauvreté). Nous pourrions également citer le Partenariat de l’Université Laval avec le Congo dans l’objectif de reconstituer une forêt.

«Il faut sensibiliser, conscientiser, puis faire passer à l’action», tiennent à nous rappeler Neila Diaz et Andréanne Roy, respectivement responsable du projet et conceptrice/graphiste. Mme Diaz souhaite par ailleurs dénoncer et démontrer que les priorités du monde actuel ne sont malheureusement pas celles attendues, à travers des déclarations pleines de sens. «Les gouvernements mettent beaucoup d’argent au développement des technologies, pensent à aller sur la Lune, mais ils oublient les problèmes centraux de la planète», remarque cele-ci. Il est vrai que nous pouvons parfois remettre en question les choix des États préférant, bien trop souvent, miser sur la prospérité économique plutôt que de se préoccuper du chaos généré par les crises présentées ci-dessus.

Pleine d’ambition, l’exposition L’effet papillon souhaite encourager les élans de solidarité, notamment grâce à un arbre sculpté, planté au centre de la pièce. Le principe? Accrocher une feuille en forme de papillon représentant une action pour quiconque désireux de s’investir pour une cause.

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