Mercredi dernier, CHYZ 94,3, en partenariat avec la CADEUL, nous conviait, à une soirée toute en musique pour célébrer la rentrée.

Show de la Rentrée : Pour les amateurs de rock

Amphithéâtre Hydro-Québec

C’est devant une foule de mélomanes hâtifs que la jeune auteure-compositeur-interprète Salomé Leclerc a lancé le bal. La nouvelle coqueluche d’Audiogram y est allée avec assurance pour nous livrer les chansons de son premier album «Sous les arbres». Son folk-rock  a su charmer la foule qui s’est tranquillement mise à s’entasser dans l’amphithéâtre Hydro-Québec.

Coup de cœur de la soirée : la formation A Lull. Originaire de Chicago, le band a enchainé les rythmes déchainés par une présence de percussions qui englobait le lieu. Envoûtante, la musique de A Lull  est remplie de textures qui donne envie de rester accroché au son du groupe pour longtemps.

Agora

C’est sur la scène principale que Passwords, un groupe montréalais qui en est lui aussi à sa première visite à Québec, a joué Le quatuor composé notamment du guitariste et chanteur Emmanuel Éthier, qui a intégré pour l’occasion le bassiste de Jimmy Hunt, a livré implacablement son pop-rock teinté d’électro. Si la chose s’est améliorée par la suite, le début du spectacle souffrait d’un éclairage douteux, tant bleu que vert sur les premières pièces, ne laissant pas beaucoup de possibilités de voir véritablement les membres du groupe.

C’est à 22h50 que s’est amené le groupe américain The Antlers, la tête d’affiche de cette cuvée 2011. Le quatuor a joué ses pièces vaporeuses, parfois rock, parfois planantes, avec conviction. Une belle performance qui n’aura pas déçu les fans, et les curieux venus les découvrir.

Les derniers spectateurs qui sont restés à l’Agora – ceux qui ne sont pas partis au Grand Salon – ont eu le droit à un clash musical avec la performance de Dan Deacon à minuit 20. Celui-ci, fait à noter, n’était pas juché sur la scène, mais bien au même niveau que le public. Ce qui a créé une communion entre Deacon, ses machines et les spectateurs, le tout dans une intimité appréciée. On aurait cependant apprécié une performance un peu plus longue.

Grand Salon

C’est Never more than less qui a ouvert le bal au Grand Salon, un endroit déjà bien rempli par une foule enthousiaste. Le groupe québécois avait devant lui une base de fans qui le suit depuis des années. Ils ont offert une prestation digne de leur réputation de vieux routiers.

Les énergiques garçons de Galaxie accompagnés de leurs deux choristes, ont ensuite mis le feu aux poudres dans un Grand Salon rempli à pleine capacité. Avec leur rock électrisant, le groupe n’aura pris qu’une ou deux chansons pour que le lieu se transforme en un parterre de festival, malgré une sonorisation parfois déficiente. Ça brassait pas mal fort aux premières loges! Le leader et fondateur du groupe Olivier Langevin était en pleine forme aux côtés de son complice des touts débuts, Fred Fortin, à la basse. En lice pour un prix Polaris et trois fois nominés au gala de l’ADISQ, les gars étaient sans aucun doute bien en forme!

Avec une programmation moins éclatée cette année, moins de diversité, très axée sur le rock sous ses différentes formes, nous avons quand même eu droit aux Planet Smashers, icône ska des années 90 qui ont pris d’assaut la scène du Grand salon avec leurs classiques et les chansons de leur nouvel album Descent into the valley of…

En gros, une soirée réussie mais dans laquelle on aurait pu laisser davantage de place à plus de diversité.

(en collaboration avec Cyril Schreiber)

Crédit photo : Hubert Gaudreau et Didier Ouellet

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