Saisir les opportunités, la vraie clé de la réussite

Pourquoi, quand on cherche des trucs sur comment réussir professionnellement, les clés de la réussite qui ressortent le plus ne comprennent pas “saisir toutes les opportunités qui s’offrent à soi”? On parle de persévérance, d’optimisme, de travail et de passion qui sont, certes, toutes des qualités importantes à avoir pour réussir, mais qui peuvent être résumées en une simple action. Cette action qui changera votre parcours au complet et qui prouvera à vos futurs employeurs tous vos points forts.

Il est plus simple qu’on peut le croire de saisir ces opportunités, qu’elles s’offrent directement à nous ou qu’on choisisse d’aller de l’avant pour les saisir.

Dès le secondaire, on parle de bénévolat. Beaucoup d’écoles imposent un certain nombre d’heures de bénévolat à faire, et on se rend compte rapidement de leur importance sur notre jeune curriculum vitae. Quoi de plus difficile que de se trouver un premier travail étudiant sans contact ni expérience?

La même question se pose à la fin du bac pour la recherche du premier emploi. Elle ne serait pas aussi difficile si les étudiants prenaient comme habitude de saisir les opportunités, qu’elles soient liées ou non à leurs études. Une expérience professionnelle ne signifie pas seulement avoir un stage : elle s’étend plus loin, vers des aptitudes en communication, en gestion, en organisation… N’importe quel engagement étudiant permet d’acquérir ces aptitudes. C’est cela que les employeurs regarderont lorsque viendra le temps d’obtenir un stage ou que les comités observeront dans votre dossier pour l’obtention d’une bourse.

« Il n’y a pas de stage obligatoire dans mon bac, alors je ne pense pas en faire un. » Je ne peux pas être plus en désaccord. C’est justement puisque ce n’est pas obligatoire qu’il faut faire les efforts pour s’en trouver un. Imaginez la longueur d’avance que vous aurez sur les autres qui, eux, ne sortent pas de l’hibernation de leur programme !

Cette réflexion m’est venue à la suite d’une discussion avec un chroniqueur d’Impact Campus. Je me suis demandée pourquoi, dans une université où il y a un programme en journalisme, un bac en création littéraire et un bac en études littéraires, il manquait de chroniqueurs au journal étudiant. Ça peut paraître banal pour certains qui ont des rêves de grandeur, mais ce sont des implications comme celles-ci qui nous permettent d’apprendre et de grandir professionnellement.

L’université est un lieu d’apprentissage. Et vous apprendrez certainement plus à l’extérieur des cours en vous engageant qu’en écoutant Netflix pour combler l’ennui des jours d’étude.

Consulter le magazine