Avec la prolongation de l’état d’urgence dans la ville pétrolière de Zhanaozen, située à l’ouest du pays, le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, montrait un certain désarroi face à la stabilisation du pays, et ce en pleine campagne législative.

Kazakhstan : entre controverses et observation

Avec la prolongation de l’état d’urgence dans la ville pétrolière de Zhanaozen, située à l’ouest du pays, le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, montrait un certain désarroi face à la stabilisation du pays, et ce en pleine campagne législative.

L’enjeu est pourtant réel puisque la composition de la Mazhilis , maison des représentants (107 sièges), permettra ou non de conforter le pays dans ses différentes alliances et accords de partenariat, notamment concernant l’exploitation des ressources du sous-sol.

Même s’il devait être levé la semaine dernière, l’état d’urgence décrété jusqu’à la fin du mois révèle que les heurts qui ont débuté le 17 décembre 2011 sont loin d’être apaisés. Travailleurs du pétrole licenciés et la police s’affrontaient toujours violemment si l’on en croit les dernières nouvelles sur le sujet.

Courte mission d’observation

Le 5 janvier dernier, près de 700 observateurs internationaux ont été accrédités pour une courte durée à la demande du ministère kazakh des Affaires étrangères. Leur rôle était de veiller au bon déroulement du scrutin législatif prévu ce dimanche.

Le président de la Commission électorale centrale (CEC) du Kazakhstan Kouandyk Tourgankoulov expliquait lors d’une conférence de presse que parmi ces observateurs, certains représentaient le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme, la Mission d’observation de l’Organisation de coopération de Shanghai, le Conseil de coopération des pays turcophones et enfin un certain nombre pour représenter les États étrangers.

Selon les derniers chiffres de l’Institut des recherches sociales et politiques, 77,5% des Kazakhs ont l’intention de se rendre aux urnes ce dimanche.

Le Kazakhstan c’est…
–    15 522 373 habitants en juillet 2011
–    un pays indépendant de l’Union Soviétique depuis 1991
–    La présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) depuis janvier 2010, la plus grande organisation de sécurité régionale regroupant un peu plus de 56 pays

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