Le rachat d’un nom de domaine, considéré comme une technique de marketing internet courante, a pris la semaine dernière une nouvelle dimension.

Point commercial

Ce site ne serait financé que par une seule personne et propose un échange «d’otages» après le rachat par le Ministère de l’éducation du nom de domaine DroitDeScolarité.com et son utilisation partiale.

L’impact réel de cette contre-campagne virtuelle est encore à définir mais la technique est belle et bien créative. Elle reprend une réalité commerciale, utilisée par certaines compagnies d’hébergement, pour les ministres Boulet, Ménard et Simard, qui force la main à ceux qui souhaitent posséder leur site en nom propre. Sont-ils rares ? Du moins, dans notre présent gouvernement, il sont en minorité. Seuls les ministres Robert Dutil (sécurité publique) et Marguerite Blais (responsable des aînés) possèdent un site commercial. Seul Norman MacMillan s’est dit qu’un site d’organisme s’affilie le mieux à la politique. Cette prise d’otage virtuelle, la réponse du berger à la bergère, pourrait possiblement faire des émules. Mais sans ultimatum le preneur «d’otage» risque de trouver le temps long.

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