Le «côté givré» des mythes alimentaires printaniers

Au lieu de faire la guerre aux pissenlits… Mangez-les!
Ces communes petites fleurs jaunes qui s’approprient nos terrains au printemps sont de la véritable graine d’envahisseur, car elles ont aussi le pouvoir de monopoliser nos assiettes. Les feuilles de pissenlit font en effet habilement compétition à la laitue sur le plan nutritionnel puisqu’elles contiennent trois fois plus de calcium, s’apprêtent à merveille dans une salade et peuvent même se substituer aux épinards. Elles regorgeraient aussi de plus de vitamine C qu’un citron et sont riches en fibres.

Le barbecue, cuisine minceur?
Avec le printemps, sortent de leur hibernation les fameux barbecues et souffle la rumeur que la cuisine sur le charbon serait à teneur réduite en matières grasses. Bien sûr, puisqu’elles n’auront besoin d’aucun gras ou huile ajoutées pour cuire, les viandes cuisinées sur le barbecue seront, sans contredit, moins grasses. Toutefois, les substances chimiques qui s’écoulent des viandes grillées, pour ensuite s’enflammer et fumer notre T-bone, seraient potentiellement  cancérigènes. N’allez pas pour autant vous priver des plaisirs du barbecue, mais méfiez-vous des morceaux calcinés!

Armez vous de vitamine B et cessez de craindre les bananes!
Si le mythe selon lequel manger des bananes attirerait davantage les moustiques n’a pu être confirmé à ce jour, l’effet répulsif de la vitamine B consommée en grande quantité quotidienne a pour sa part été vérifié. Notre alimentation aurait peu d’impact sur notre degré d’attractivité aux insectes, puisque c’est en fait le dioxyde de carbone que dégage notre corps qui ouvre l’appétit des maringouins. Si la vitamine B détourne finalement leur attention, il faut également éviter de les amadouer en portant des parfums de toutes sortes.

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