Le Mot Science de la semaine

Bien que 99,75% des affamés se trouvent dans les campagnes et les bidonvilles d’Asie et d’Afrique, la malnutrition gagne désormais les pays développés.

Aux États-Unis par exemple, les experts estiment que le nombre de mal nourris augmente d’un million par an. Pourtant, selon Jean Ziegler, auteur d’un livre sur la crise alimentaire, « étant donné l’état actuel de l’agriculture dans le monde, on sait qu’elle pourrait nourrir 12 milliards d’individus. »

Alors pourquoi meurt-on de faim en 2011 ? Selon les chercheurs, le problème ne se trouverait pas dans le manque de ressources pour ravitailler la planète, mais bien dans leur accessibilité. Les lois du marché nuiraient à la répartition équitable des ressources alimentaires. Les politiques de dumpings des pays riches, les effets néfastes des programmes de monoculture dans les pays en voie de développement imposés par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, la flambée des prix des aliments de base sur les marchés et les inégalités d’accès aux technologies sont au nombre des causes de la crise alimentaire selon les experts.

Avec l’augmentation de la population mondiale, il devient impératif de trouver des solutions à cette crise alimentaire, que plusieurs spécialistes voient dans le retour à l’agriculture vivrière.

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