Le système immunitaire

L’immunité innée

Ce système immunitaire primitif est le mécanisme de défense principal pour les plantes, champignons, insectes et les organismes multicellulaires simples, bien qu’il persiste chez les vertébrés.

Il est présent avant la détection d’infection et n’est pas spécifique à un agent pathogène particulier. Il peut être divisé en quatre types de barrières défensives: soit anatomique (la peau et les muqueuses), physiologique (la température, le bas pH de l’estomac), phagocytaire (les macrophages), 
et inflammatoire. 

L’immunité adaptative

En plus du système inné, les vertébrés possèdent un système immunitaire acquis qui répond d’une manière spécifique aux agents infectieux. Contrairement au système inné, ces mécanismes de défense ne sont pas les mêmes d’un individu à l’autre: ils s’ajustent.

L’immunité adaptative possède également quatre caractéristiques. Sa reconnaissance spécifique des antigènes lui permet de différencier deux agents pathogènes ayant une différence d’un seul acide aminé. Il doit être diversifié pour reconnaître des milliards de molécules différentes associées aux antigènes. Il possède une mémoire immunologique pour réagir adéquatement lors d’une exposition subséquente. Il est très important que le système immunitaire acquis se reconnaisse pour répondre seulement aux agents extérieurs.

Son fonctionnement nécessite la coopération entre les lymphocytes, qui attaquent les agents pathogènes, et des cellules dendritiques, qui présentent aux lymphocytes les antigènes à combattre. 
Ce type de cellule agit 
comme sentinelle dans le sang. Elles détectent les agents étrangers, les 
ingèrent par phagocytose et déclenchent l’activation d’une réponse immunitaire en présentant l’antigène 
aux lymphocytes.

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