Christian Simard, directeur général de Nature Québec, était l’invité jeudi dernier, d’une conférence sur les effets environnementaux du Plan Nord.

Plan Nord : quels effets pour l'environnement?

Christian Simard, directeur général de Nature Québec, était l’invité jeudi dernier, d’une conférence sur les effets environnementaux du Plan Nord. Pour le conférencier, ce plan au cœur des débats politiques et sociaux «bafoue les lois de l’environnementL’ancien député fédéral de Beauport-Limoilou se base entre autre sur le fait que l’exploitation forestière dans les dernières vieilles forêts boréales jusque intactes. «Il est possible d’avoir un beau Plan Nord, qui respecte l’exploitation des ressources minérales, l’ouverture du territoire avec le transport.» Christian Simard estime que ce plan «boom» serait bien plus nuisible aux peuples autochtones et communautés locales. Il dénonçait la vision du développement durable notamment avec le principe des ressources non renouvelables sachant que «la valeur des minéraux ne cesse d’augmenter, que le développement minier est difficile à planifier par rapport à la demande.» Au sujet des ressources minières, le conférencier a tenu à rappeler qu’en aucun cas le Plan Nord, tel que conçu, ne pense à renforcer les droits des municipalités et des communautés, les lois sur les mines, la maximisation de la richesse collective sur la base d’une redevance de 12 à 16% sur les profits.» Les lacunes sont donc, selon Christian Simard, plus une question de négligence environnementale dus à une certaine méconnaissance du terrain, le grand nord étant une région d’un peu plus d’un 1,2 million de kilomètres carrés.

Crédit Photo: Pascal Huot

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