Les joueuses de volleyball du Rouge et Or ne rejoindront pas les hommes en finale provinciale. Ce sont finalement les Martlets de McGill qui ont remporté la demi-finale provinciale disputée en fin de semaine.

Saison terminée

 

Les deux équipes devaient s’affronter un minimum de deux fois. Le premier affrontement a eu lieu vendredi soir au gymnase du PEPS. Les joueuses locales semblaient nerveuses en début de rencontre. Plusieurs attaques atterrissaient en dehors du terrain, ce qui a donné espoir à McGill. «On a commis beaucoup trop d’erreurs pour un match de demi-finale», a expliqué l’entraîneur Alain Pelletier.

Non sans difficulté, les locales ont tout de même fait plaisir aux partisans présents en remportant ce premier duel. Les cinq manches ont donné droit à plusieurs remontées spectaculaires.

Moins de 24 heures plus tard, les deux équipes se retrouvaient à nouveau, dans la métropole. Le Rouge et Or avait la chance, avec une victoire de plus, d’atteindre la finale provinciale. Le Rouge et Or a poursuivi sur sa lancée de la veille en mettant la main sur la première manche 25-23. Le huitième joueur a cependant joué son rôle une fois de plus. Le reste de la rencontre a été l’affaire des Martlets. Les Montréalaises étaient décidées à poursuivre leur saison et revenir jouer à Québec dès le lendemain et c’est ce qu’elles ont fait en remportant les trois manches suivantes.

Une rencontre ultime devait donc être disputée dimanche au PEPS. L’équipe victorieuse, en plus d’obtenir son billet pour la finale provinciale, obtenait également un laissez-passer pour le championnat canadien, car cette année, les deux premières au classement y accèdent.

Tout semblait bien se dérouler pour les locales avec un excellent début de rencontre. Cette énergie s’est finalement résultée avec une avance de deux manches assez rapidement. Depuis le début de cette fin de semaine, l’ardeur au travail des Martlets les avait tenus en vie et, encore une fois, elles ont cru en leur chance. Les deux manches suivantes ont été remportées par les Montréalaises, non sans difficulté. Les deux équipes ne laissaient aucune chance à leur adversaire de filer avec l’avance.

Une cinquième et ultime manche allait donc être nécessaire. Étrangement Laval n’a jamais été dans le coup s’inclinant 15-6. Tout de suite après la rencontre, l’entraîneur semblait incapable d’expliquer l’effondrement de son équipe. «On n’a pas été capable de tenir le rythme jusqu’à la fin», a exprimé Pelletier après la rencontre. «Je ne crois pas que ce soit lié à un excès de confiance après deux sets. Vraiment, c’est difficile de mettre le doigt dessus à chaud comme ça», a-t-il conclu.

La saison de l’équipe prend donc fin plus rapidement que prévu.  L’année dernière la troupe de Pelletier avait atteint la finale du championnat canadien devant leurs partisans s’inclinant face à l’Université de la Colombie-Britannique qui a remporté le titre quatre années d'affilée.

Crédit photo : Pascal Huot

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