Les Jeux de Génie 2014 se tenaient du 3 au 7 janvier dernier à l’Université Laval. La délégation de l’Université hôte s’est classée deuxième au classement final, tout juste derrière l’École de technologie supérieure (ETS).
C’est l’ETS qui s’est hissée sur la première marche du podium lors du gala final le 6 janvier, suivi de l’Université Laval. C’est la Polytechnique de Montréal qui s’est emparé du troisième rang.
Hugo Lemieux, président du Comité organisateur des JDG, s’est dit très satisfait du déroulement des activités de la semaine dernière. C’est en 2010 que les Jeux s’étaient tenus pour la dernière fois sur le territoire de l’UL, et les hautes instances universitaires n’en gardaient malheureusement pas un souvenir très reluisant, selon M. Lemieux. Voilà pourquoi les Jeux se sont déroulés sur un ton un peu plus sobre que celui des années précédentes. « Oui, on a voulu faire ça un peu plus corpo, mais pour être impliqué dans les Jeux depuis un bout de temps, je crois que cette année, on avait un très bon équilibre », a-t-il expliqué.
La juge d’ArcelorMittal, Catherine de Grandpré, habituée à la compétition et à l’ambiance très festive des JDG, voyait la différence lors de la Compétition de la machine dans la journée du lundi. « Oui, on est habitué à pas mal plus d’excitation, mais l’ambiance est là quand même. C’est toujours agréable de voir ces gens-là, ce qu’ils sont et ce qu’ils seront dans leur travail d’ici quelques années », a-t-elle affirmé.
ArcelorMittal, une des plus grandes compagnies d’aciéristes au monde, était partenaire diamant des Jeux de Génie 2014. Trois représentants de la compagnie étaient présents lors des compétitions pour agir en tant que juges. Mathieu d’Amours et Guy Paquette jugeaient la Compétition de la machine, tandis que Catherine de Grandpré était sur le jury de l’épreuve de débat oratoire.
« Juger l’épreuve de débat oratoire, ça nous permet de voir les futurs ingénieurs. De pouvoir les coacher de manière très soft dans ce qu’ils font ou auront à faire dans leur travail », a dit Mme de Grandpré, qui en est à ses sixièmes Jeux en tant que juge. « En tant que commanditaire des Jeux, on a choisi de passer l’ensemble des Jeux avec les étudiants, donc on est là autant à la journée sportive qu’à l’épreuve de la machine », continue-t-elle.
Les représentants d’ArcelorMittal estiment que le fait d’être très présent lors des jeux permet d’établir une relation particulière avec les étudiants en génie. « Ça fait en sorte que les étudiants, en nous voyant ici, vont venir nous poser des questions et nous parler. C’est vraiment positif comme relation! », a lancé Mme de Grandpré en terminant.