Les Olympiques… toujours les Olympiques!

Bon je sais ce que vous vous dites. « Pas encore un cr*** de billet sur les Dufour-Lapointe! »

Non, mais je vais bien parler des Olympiques. Parce que moi, les Olympiques, ça me fait tripper. Là y’a un mouvement hipster qui semble se créer autour de moi du genre : « Ah! J’comprends pas pourquoi tout le monde capote sur les Olympiques, moi j’ai jamais aimé ça pis j’en regarderai pas une seconde. » J’ai même vu passer sur Facebook que ça « rendait Radio-Canada impertinent pendant deux semaines. »

O.K. D’abord, ça rend peut-être la chaîne moins intéressante pour certains, mais certainement pas impertinente. Vous êtes si passionnés que ça par la diffusion de la Comission Charbonneau? Pis le sport prend l’avant-scène pendant deux semaines à chaque deux ans, on peut tu ben? (Ça exclut le Canadien évidemment… mais le Canadien gagne pas.)

Ensuite, comme vous le savez déjà, ce n’est pas que je suis particulièrement un amateur de sport, ni même un fédéraliste, mais dans quel autre contexte peut-on s’unir sous une même bannière de la sorte? Dans quel autre genre d’événement que les compétitions sportives peut-on dire qu’on est TOUS dans la même équipe?

(Réfléchis.)

Le sport, c’est comme aller à la guerre sans se battre.

Attention, y’a plein de domaines dans lesquels on peut se mesurer aux autres pays, mais c’est plutôt de manière indirecte. Là, le monde de Montréal, de Québec et même de l’Ontario mettent leur rivalité de côté et s’assoient ensemble pour encourager les athlètes québécois et canadiens. C’EST TU PAS BEAU ÇA?

J’suis conscient des problèmes qui entourent les Jeux (corruption, droits de l’homme, problèmes environnementaux, homophobie), mais quelle est la solution : basher l’événement ou basher l’organisation?

Rendu là, vous comprendrez que mon argumentaire est plutôt émotif, mais c’est l’effet que me font les Jeux. Pas vous? Et bien, laissez-nous vivre notre rêve olympique en paix.

Auteur / autrice

Consulter le magazine