Les finissants ne se contenteront pas de présenter un seul style de danse, contemporain, mais bien plusieurs, agrémentés d’accessoires. «Ça rajoute un peu plus de concept et ça ajoute une atmosphère aux pièces», explique Jeanne Dubé-Blanchet. Les finissants ont tenté de créer une atmosphère et un univers différents pour chacune des huit pièces, en transformant à chaque fois leurs mouvements, leur manière de danser et leur corps. «Chaque pièce à son univers, son concept, c’est vraiment un spectacle diversifié!», ajoute-t-elle.
Le spectacle sera ainsi composé de quatre chorégraphies créées par des chorégraphes professionnels, et de quatre autres imaginées par les finissants eux-mêmes. «Le show, je le vois vraiment comme un défi, confie la danseuse. Ce ne sont pas vraiment des mouvements qu’on est habitués de faire. Il s’agit souvent de la gestuelle de chorégraphe qu’on n’a jamais vu». Avec seulement six finissants, cinq danseuses et un danseur, les élèves ont réussi à monter un spectacle en entier. Séparant les tâches, ils ont formé différents comités pour s’occuper, par exemple, du budget et de la publicité. Passant pratiquement 24 heures sur 24 ensemble, Jeanne Dubé-Blanchet avoue qu’il y a parfois eu des tensions au sein de l’équipe. «Cette année, je trouve qu’on est un super bon groupe, nuance-t-elle, en souriant. À six, c’est parfait […], c’est plus facile de faire des compromis.»
Après toutes les exigences du programme de danse, les finissants sont très emballés à l’idée de présenter enfin leur spectacle. Cependant, ils doivent demeurer prudents. «La principale raison pour laquelle les gens quittent le programme, c’est par cause de blessure, explique Jeanne Dubé-Blanchet. Moi-même, présentement, je suis blessée au genou. Le spectacle est dans une semaine, alors je fais attention à mes mouvements, je dose».
Le spectacle Piles non comprises ne sera présenté que deux soirs seulement. Premier arrivé, premier servi!