Samedi passé, c’était au Scanner que ça se passait. Au nom du Rock, du vrai, on a eu droit à un show fantasmagorique du groupe LOS : retour sur la soirée et jasette avec les garçons.
Noémie Doyon
Vers 23h, j’ai mis mon vieux coat de cuir, pris ma bouteille de rhum et fumé une cigarette, même si ce n’est vraiment pas mon habitude. L’affaire, c’est que je m’en allais voir un show de Rock, à un bar qui Rock dans le cartier Saint-Roch.
Et j’ai bien fait, parce que la soirée a commencé avec The Muscadettes en première partie et « elles étaient excellentes » avoue Kenny, le chanteur de LOS. Il peut bien parler, parce que lui et les trois autres garçons de la formation ont commencé le show avec Nature Boy devant un public fort exalté, et ça ne s’est jamais calmé. Je dirais même que la plupart ont perdu l’usage de leurs cordes vocales quand le groupe a joué Suffragette City de David Bowie.
« Bien content que les gens se soient déplacés, autant des vieux amis qui étaient là pour le dernier show de Brett que de nouveaux visages », résume Kenny. Parce qu’effectivement, « le spectacle a été organisé dans le but de célébrer et/ou pleurer le départ de notre vieil ami et guitariste qui déménage à Boston sous peu pour faire son postdoctorat ».
Je dirais célébrer parce que l’ambiance était à la fête. Pour ma part, je ne pouvais tout simplement pas m’abstenir de balancer la tête d’avant-arrière. La musique n’était pas douce à l’oreille, et ça faisait du bien en dedans. On était coincés, l’air était chaud et la bière coulait à flots, mais c’est en voyant Yuri, le bassiste, que j’ai compris que j’étais dans un vrai show de Rock. On le surnomme La Bestiole, je ne me demande plus pourquoi.
LOS sortira un single en 45 tours cet été, « on en est rendus à mixer le tout », et ce sera un certain Jean-Daniel qui remplacera (mais jamais tout à fait) le Dr Brett pour jouer en compagnie de Kenny, Kevin et Yuri.