Guy Daigle, le passionné derrière l’équipement

Derrière chacune des victoires du Rouge et Or football se cache un peu de la passion et de la minutie de Guy Daigle, le gérant de l’équipement de la formation lavalloise depuis maintenant 10 saisons.

Les vêtements propres au début de chaque entraînement et de chaque match, c’est lui. Les casques, épaulières et genouillères spick and span, c’est encore son œuvre. Le Gatorade toujours prêt et à portée de main, c’est re-lui. En fait, sans lui, ce rouleau compresseur qu’est le Rouge et Or football serait sûrement réduit au statut de vulgaire tracteur à gazon de fond de classement.

L’individu dont il est question, c’est Guy Daigle, le gérant de l’équipement du Rouge et Or. Recruté par Glen Constantin en 2005 alors qu’il occupait des fonctions semblables au sein des Élans du Cégep François-Xavier Garneau, ce passionné de football gravite depuis autour de la formation lavalloise.

Qu’est-ce qui le pousse à laver, préparer et gérer tout l’équipement dont une formation de 90 joueurs a besoin pour opérer ? « C’est une passion profonde pour sport et pour les jeunes, lance-t-il. J’aime travailler avec ces derniers, car ils me le rendent bien. Ils m’empêchent de vieillir ! »

Pas une petite tâche

Si les saisons de Guy Daigle au sein du Rouge et Or se suivent et se ressemblent, cela ne veut pas dire que sa tâche en est néanmoins plus légère. Au contraire : ce dernier se doit de toujours fournir un rendement constant afin que les joueurs soient contents et retrouvent rapidement leurs marques. « Les détails sont très importants, admet-il. Je dois être très minutieux ».

Lors d’une journée d’entraînement, le gérant de l’équipement s’active dès midi. « Lorsque j’arrive au PEPS, je commence par m’occuper de la lingerie et des petits bris d’équipement des joueurs. Ensuite, je sors l’équipement nécessaire en vue de l’entraînement », raconte-t-il.

La disposition des cruches d’eau et de Gatorade sur le terrain ainsi que des équipements nécessaires aux entraînements est toujours le même. « Nos critères d’organisation sont semblables à ceux de la Ligue canadienne de football », souligne-t-il.

La période la plus intense de l’année pour Guy Daigle et ses deux assistants est sans contredit celle du camp d’entraînement. « À cause des deux entraînements par jour auxquels sont soumis les joueurs, nous sommes soumis à un horaire de fou. Nous commençons nos journées aux environs de 5 h 30 du matin et nous les finissons rarement avant 20 h ».

Une troisième Coupe Vanier de suite ?

Interrogé sur la possibilité de voir « ses jeunes » mettre la main sur une troisième Coupe Vanier en autant de saisons, Guy Daigle préfère se garder une petite réserve. « Les pronostics, ce n’est pas mon fort. J’aime mieux me concentrer centrer sur le présent », élabore-t-il.

En serait-il néanmoins satisfait ? « Qui ne le serait pas ? », répond-il du tac au tac.

Auteur / autrice

  • Maxime Bilodeau

    Journaliste (beaucoup), kinésiologue (un peu) ainsi qu’amateur de sports d’endurance (jamais assez), Maxime œuvre au sein d’Impact Campus depuis 2013. Le journaliste-bénévole qu’il était alors a ensuite dirigé les Sports pour, finalement, aboutir à la tête du pupitre Société, une entité regroupant les sections Sports, Sciences & technologies et International. Celui qu’on appelle affectueusement le « gârs des sports » collabore aussi à diverses publications à titre de pigiste. On peut le lire entre autres dans Vélo Mag, Espaces, et L’actualité.

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