Cet article est publié grâce à la Presse étudiante francophone. Il est issu de Quartier Libre et l’auteur est Marie-Pier Chasse. Lien vers l’article original.
N’ayant pas besoin d’être réchauffés, un sandwich original ou une salade sont des alternatives simples et rapides.
À mon avis, la solution la plus simple est de se concocter un repas équilibré qui sera prêt à être mangé une fois la pause venue. N’ayant pas besoin d’être réchauffés, un sandwich original ou une salade sont des alternatives simples et rapides. Et salade ne signifie pas quelques feuilles de laitue et un trait de vinaigrette ! L’idée est de s’assurer que notre repas contienne une source de glucides, une source de protéines et une foule de légumes variés et colorés.
Le tableau suivant présente quelques aliments à combiner selon nos envies et ce qu’il reste dans le frigo.
Source de protéines | Source de glucides |
Reste de viande, volaille, poisson ou fruits de merNoix ou graines
Saumon ou thon en conserve Fromage Oeufs Tofu |
Pâtes alimentaires, préférablement de blé entierCouscous, bulgur
Pommes de terres Riz, quinoa, orge ou autres céréales Pain |
Pois chiches, haricots ou lentilles (contiennent à la fois des protéines et des glucides) |
On peut compléter un repas avec quelques crudités ou un jus de légumes.
Parfois, on manque d’idées pour cuisiner simplement. Geneviève O’Gleman, nutritionniste, propose plusieurs recettes adaptées aux lunchs dans son livre Les lunchs de Geneviève.
Les collations avant, pendant et après
Si apporter un lunch est impossible, on peut se tourner vers les collations. Prévoir des collations nutritives permet d’éviter de succomber à la tablette de chocolat qui nous fait de l’œil sur le comptoir de la cafétéria. Pour éviter d’avoir faim en classe, il est judicieux de prendre une collation avant le début du cours, une autre à la pause et de s’en garder une pour le chemin du retour.
Attendre à la fin du cours
On pourrait penser qu’il est plus simple d’attendre le retour à la maison pour manger. Toutefois, en additionnant la durée du déplacement et le temps nécessaire pour préparer le repas, le souper peut arriver tard en soirée. Si le repas précédent remonte à l’heure du dîner, cela peut représenter près de neuf heures sans manger alors qu’on ne devrait pas passer plus de cinq heures le ventre vide. Affamé, on fait difficilement des choix alimentaires sains. Aussi, manger trop tard en soirée risque d’engendrer un manque d’appétit le lendemain matin et, comme j’en parlais dans une chronique précédente, le déjeuner est tout aussi important.
Qu’en est-il des substituts de repas ?
Contrairement à ce que leur nom indique, les substituts de repas du commerce en barres ou prêt-à-boire, même s’ils sont additionnés de vitamines et de minéraux, ne suffisent pas à combler les besoins en nutriments d’un adulte en santé. De plus, leur saveur est beaucoup moins satisfaisante psychologiquement que celle des vrais aliments.
Même si les substituts de repas peuvent sembler attirants car ils ne nécessitent aucune préparation et se mangent rapidement, ils devraient être consommés en dépannage uniquement. Ceux qui sont portés à en consommer régulièrement devraient revoir leur hygiène de vie pour accorder un peu plus de temps à leur alimentation.
Prendre un repas sur le pouce ne devrait pas devenir une habitude. Par contre, dans une situation comme celle-ci, il vaut mieux manger sur le pouce que de ne pas manger du tout.
[NDLR] Cet article a été modifié afin de refléter la réalité de l’Université Laval où les cours du soir ont lieu de 18h30 à 21h30.