À deux semaines de la Rencontre des partenaires de l'éducation, nous avons décidé de prendre le pouls de la bête politique du campus. Nous avons contacté plusieurs associations étudiantes et bien que certaines aient des opinions déjà claires et tranchées sur le thème de l'augmentation des frais de scolarité, un grand nombre d'entre elles restent dans l'incertitude. Effectivement, en demandant les positions officielles, la réponse "nous allons en discuter dans la prochaine assemblée" est revenue à plusieurs reprises. Cette situation mitigée se reflète naturellement dans l'ensemble du mouvement étudiant, comme vous pourrez le constater dans la section opinions de cette semaine.
Les indécis comptent, entre autres, l'AED (droit), l'AGÉTAAC (agriculture) et l'APEL (économie). Les deux premiers, rendront une décision dans les prochains jours, alors que du côté de l'association d'économie, il faudra attendre à la prochaine assemblée pour avoir une direction claire.
Non seulement certaines associations s'opposent-elles à l'augmentation des frais de scolarité, mais certaines vont même jusqu'à exiger la gratuité scolaire. Le RAFaL (lettres) est un bon exemple, avec l'AESS (sciences sociales) sont de bons exemples. Ils exigent un «gel dans une perspective de gratuité scolaire». D'ailleurs, pour ceux qui s'identifient à cette position, une assemblée publique spéciale a été annoncée ce mercredi 11h30 dans le pavillon De Konninck. Les étudiants sont invités à s'y présenter pour entendre le plan de match concernant les manifestations qui se tiendront le 6 décembre prochain. D'autres assemblées spéciales pour les différentes associations des sciences sociales seront organisées cette semaine pour mieux définir leur ligne directrice. L'AGEMUL (musique) appuie aussi ce point de vue.
Dans le camp opposé, on préconise surtout l'indexation des frais de scolarité. C'est-à-dire ramener les frais à des niveaux plus rationnels par rapport à l'IPC (indice des prix à la consommation). Sciences et génies (AESGUL) et administration (AESAL) abondent donc dans ce sens. Nous n'avons pas eu de réponse officielle avant la l'heure de tombée, nous ignorons si des actions seront entreprises pour faire valoir leur point.
La CADEUL, pour sa part, garde son mandat voté en assemblée spéciale en 2007, c'est-à-dire le gel de tous les frais, de base comme afférents.
L'avenir du portefeuille étudiant étant en jeu, les délibérations sont loin d'être terminées sur le campus. Gardez l'oeil ouvert, les occasions de vous impliquer pour faire une différence ne tariront pas dans les prochains jours. N'oubliez surtout pas d'assister à l'assemblée générale de la Confédération des associations des étudiants et des étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), ce mercredi à 14h00.
CADEUL Gel de tous les frais (depuis 2007)