Vingt chansons en trois heures (dont les classiques : «Cookie», «Isabelle», «1990» et «Le Dôme») entrecoupées de longs intermèdes improvisés – et franchement répétitifs, une alternance de costumes certes tous plus flamboyants les uns que les autres, un semblant d’histoire de jeune indien et de Lady Wolf… Et une bordée d’insultes pour la foule. Les spectateurs du parterre, bêtement déguisés en Amérindiens ou en Reine d’Angleterre pour l’occasion – l’hommage de Leloup au 400e, étaient en droit de s’attendre à plus, surtout qu’ils avaient payé près de 90 $ pour assister au retour de l’idole déchue. La preuve qu’il ne suffit pas de mettre une cape de fourrure pour être roi.
Car, il ne faut pas se leurrer, John The Wolf n’est plus que l’ombre de lui-même. Visiblement, ce spectacle ne servait qu’à financer son prochain trip en Papouasie ou ailleurs afin qu’il tourne un autre film incompréhensible ou qu’il écrive un autre livre d’un amateurisme crasse. Take the money and go Johnny, go !